Plus de deux siècles après la bataille, une mission archéologique dirigée par des chercheurs britanniques a mis au jour mi-juillet de nouveaux ossements humains sur le site de Waterloo, en Belgique, une découverte qualifiée d'« incroyablement rare ». Les historiens estiment que plus de 20 000 soldats ont été tués à Waterloo, à 20 kilomètres au sud de Bruxelles, durant la seule journée du 18 juin 1815, quand les troupes alliées, principalement anglo-néerlandaises, placées sous l'autorité du duc de Wellington, ont repoussé les bataillons napoléoniens. Il s'agit de l'une des pires confrontations armées de l'Histoire, qui a mis fin aux rêves de grand empire de Bonaparte. Il y a également eu plusieurs dizaines de milliers de blessés. Malgré l'ampleur du massacre, ce type de trouvaille est rare, les ossements ne sont pas légion. Cette rareté pourrait s'expliquer grâce aux découvertes de deux historiens belge et allemand accompagnés d'un archéologue britannique, dont la RTBF se fait l'écho.
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