• il y a 2 ans
Des bulldozers des mers ? Le chalutage est pointé du doigt par les scientifiques et les défenseurs de l’environnement comme la technique de pêche la plus destructrice. C’est aussi la plus courante. Poissons, coraux, herbiers marins et sédiments, rien n’échappe à leurs filets, lestés par des poids pesant parfois plusieurs tonnes. Là où les chalutiers passent, les fonds marins se transforment en déserts. "Élément Terre" s’est rendu en Espagne, l’un des pays où cette technique est la plus utilisée.
À Almeria, la voix des chalutiersNotre périple commence dans le port d’Almeria, en Andalousie. Nous y embarquons sur un chalutier en compagnie de José Maria Gallart, vice-président de la Confédération Espagnole de Pêche. Il porte fièrement la voix des pêcheurs d’Almeria, "l’un des plus importants ports de chalutage de la Méditerranée espagnole". "Nous parlons d'une moyenne quotidienne de 1 100 caisses de poisson, soit environ 6 tonnes par jour de prises qui sont vendues aux enchères dans notre marché aux poissons", précise-t-il."En espagnol, 'chaluter' se dit 'arrastrar', 'racler', le mot parle de lui-même", ironise José Maria. La technique est simple : "le bateau va très lentement et l'engin attrape tout ce qui est sur le fond". L’un des principaux reproches faits au chalutage est en effet son caractère non sélectif. Les filets massifs raclent tout, sans distinguer les poissons juvéniles des adultes et freinant ainsi la reproduction des espèces.Mais José Maria est fier de sa filière, qu’il estime injustement mal-aimée. Il dénonce les "r... Lire la suite sur notre site web.
Visitez notre site :
http://www.france24.com

Rejoignez nous sur Facebook
https://www.facebook.com/FRANCE24

Suivez nous sur Twitter
https://twitter.com/France24_fr#

Category

🗞
News

Recommandations