Juste après le premier tour, l’institut de sondages Elabe a publié un premier sondage sur le second tour qui donne Emmanuel Macron vainqueur avec 52% des voix contre 48% pour Marine Le Pen. Les jeux sont faits ? « Pas du tout, le scrutin est très incertain, commente Bernard Sananès, président d’Elabe. Emmanuel Macron est un favori mais un favori fragile, voire très fragile. Déjà parce que l’écart est faible, on est autour des marges d’erreur. Et il y a une vraie interrogation sur l’attitude de l’électorat des candidats éliminés. »
Qu’est-ce qui peut faire évoluer la décision des indécis ? « La dynamique de campagne, répond Bernard Sananès, cette campagne de terrain. Et le débat de mercredi prochain qui peut être un moment décisif. D’autant que Marine Le Pen, dans l’imaginaire des Français, sera confrontée à sa contre-performance de 2017. Il y a également l’attitude de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon qui est sans doute l’aspect le plus décisif. Mathématiquement, c’est ce qui pèsera le plus sur le second tour de l’élection. »
Quel impact le soutien ouvert et sans ambiguïté de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron peut-il avoir ? « Ce soutien arrime encore plus une partie de l’électorat de droite, juge notre invité, qui soit a déjà choisi Macron au premier tour, soit a voté Valérie Pécresse mais qui dit pouvoir voter Emmanuel Macron dans les enquêtes. Il y aura une majorité relative des électeurs de Valérie Pécresse pour Emmanuel Macron, ce qui pèse beaucoup moins que ce que pesait l’électorat de François Fillon. Mais dans un scrutin très incertain, un point ou deux points peuvent faire la différence. »
Dans le même temps, Joe Biden a parlé pour la première fois de « génocide » pour qualifier les agissements des troupes russes en Ukraine tout en accusant Vladimir Poutine de « crimes de guerre ». Marine Le Pen doit préciser, ce mercredi, ses positions sur l’international, et notamment vis-à-vis de la Russie. Une question qui pourrait la pénaliser ? « Dans ce que nous avons observé depuis l’invasion russe, cela n’a pas été le cas, analyse Bernard Sananès. Marine Le Pen a réussi à expliquer sa position. Dans l’électorat, cela ne lui a pas coûté de point. »
Qu’est-ce qui peut faire évoluer la décision des indécis ? « La dynamique de campagne, répond Bernard Sananès, cette campagne de terrain. Et le débat de mercredi prochain qui peut être un moment décisif. D’autant que Marine Le Pen, dans l’imaginaire des Français, sera confrontée à sa contre-performance de 2017. Il y a également l’attitude de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon qui est sans doute l’aspect le plus décisif. Mathématiquement, c’est ce qui pèsera le plus sur le second tour de l’élection. »
Quel impact le soutien ouvert et sans ambiguïté de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron peut-il avoir ? « Ce soutien arrime encore plus une partie de l’électorat de droite, juge notre invité, qui soit a déjà choisi Macron au premier tour, soit a voté Valérie Pécresse mais qui dit pouvoir voter Emmanuel Macron dans les enquêtes. Il y aura une majorité relative des électeurs de Valérie Pécresse pour Emmanuel Macron, ce qui pèse beaucoup moins que ce que pesait l’électorat de François Fillon. Mais dans un scrutin très incertain, un point ou deux points peuvent faire la différence. »
Dans le même temps, Joe Biden a parlé pour la première fois de « génocide » pour qualifier les agissements des troupes russes en Ukraine tout en accusant Vladimir Poutine de « crimes de guerre ». Marine Le Pen doit préciser, ce mercredi, ses positions sur l’international, et notamment vis-à-vis de la Russie. Une question qui pourrait la pénaliser ? « Dans ce que nous avons observé depuis l’invasion russe, cela n’a pas été le cas, analyse Bernard Sananès. Marine Le Pen a réussi à expliquer sa position. Dans l’électorat, cela ne lui a pas coûté de point. »
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