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Emmanuel Macron célébrera samedi 19 mars le 60e anniversaire des accords d'Evian sur la guerre d'Algérie. Une date controversée, voici pourquoi.
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Emmanuel Macron célébrera samedi 19 mars le 60e anniversaire des accords d'Evian sur la guerre d'Algérie. Une date controversée, voilà pourquoi.

Le 18 mars 1962, le gouvernement de la République française et le gouvernement provisoire de la République algérienne signaient l'accord d'Evian. Emmanuel Macron fêtera le 60e anniversaire de la signature de l'accord samedi 19 mars, jour de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Mais la date choisie par le président a provoqué la colère de ses adversaires politiques, d'abord Marine Le Pen et Valérie Pecques. La raison en était les niveaux élevés de violence qui se sont poursuivis pendant des semaines jusqu'à l'indépendance du pays le 5 juillet 1962 et l'exode de milliers de rapatriés.

"Nous avons longtemps contesté le choix de cette date car elle a été imposée comme la fin de la guerre d'Algérie, pas la fin de la guerre d'Algérie, où des dizaines de milliers de Hagi ont été brutalement tués", a déclaré vendredi l'internationale française. Le parti de Pen a été cofondé par des partisans de l'OAS, une organisation secrète opposée à l'indépendance de l'Algérie.

.MLP_Officiel Commémoration des accords d'Evian : "Nous contestons cette date choisie, imposée comme la fin de la guerre d'Algérie : en fait ce n'était pas la fin de la guerre. Des dizaines de milliers de Hakis ont été assassinés après cette date." #le79Inter WI716rOEfE — franceinter, le 18 mars 2022

Elle a dit des Hakis, "il faut qu'on ait une reconnaissance très forte" en termes de [leur] respect", ce sont "des gens qui ont choisi la France, qui sont devenus français non seulement à cause de qui ils étaient mais à cause de leur effusion de sang". elle a ajouté.

Trouver "une autre date"

Une position partagée par Valérie Pécresse qui, si elle est élue, s'engage à « trouver une autre date » pour commémorer l'histoire. « Évidemment, le 19 mars n'a pas marqué la fin du conflit en Algérie. », a-t-elle déclaré lors de son voyage à Nîmes. Ce dernier rappelle notamment la fusillade de la rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962, ou la fusillade d'Oran le 5 juillet 1962, « enterrant les blessures qui ressuscitent chaque année à cet anniversaire ».

La France "ne peut continuer à opposer la mémoire de ceux qui sont morts pour la France dans les combats d'Algérie et d'Afrique du Nord et la mémoire de ceux qui ont été tués ou tués"

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