Ce jeudi 17 septembre, le rappeur Freeze Corleone est visé par une enquête pour "provocation à la haine raciale" et "injure à caractère raciste" dans ses clips et ses textes. Tandis que Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur l'a accusé "d'apologie du nazisme et d'antisémitisme", pendant ce temps, sur le plateau de Touche pas à mon poste, c'est Valérie Bénaïm qui a souhaité prendre la parole, pour répondre à "ces immondices".Elle a expliqué aux fanzouzes : "Je vais essayer d'être très calme et de poser mon propos parce que moi les textes de ce garçon me touchent au coeur parce que je suis juive, donc il parle de ma communauté". Et d'ajouter que tout le monde était concerné par cet acte odieux : "parce que quand on touche à un noir, à un juif, à un musulman, on touche à l'humanité" dit-elleFace à l'hostilité et l'obsession du rappeur, Valérie Bénaïm a répliqué : "je pense que ce type là est abjecte. Je lui dis dans les yeux, tu n'es qu'une merde. Pardon parce que je suis un peu émue" dit-elle aussi.Valérie Bénaïm appelle à ne "pas céder à l'émotion"En réponse à la polémique, la chroniqueuse et animatrice de C8 a toutefois estimé qu'il ne fallait "pas céder à l'émotion". Elle s'est déclarée contre la censure avant de rappeler aussi que dans le cas de Freeze Corleone, il ne s'agit pas d'une pensée mais bien d'un délit. En effet, selon la loi no 90-615 du 13 juillet 1990, tout acte raciste, antisémite ou xénophobe est réprimé en ce sens.Avant d'être applaudie par le public et les chroniqueurs, Valérie Bénaïm a conclu en appelant la justice à faire son travail. Elle a assuré : "Moi je veux qu'on soit dans un état de droit, qu'on soit dans une République".
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