Jean-Jacques Goldman se fait très rare sur la scène médiatique. Et quand il sort de sa réserve pour délivrer un message, ce n'est pas pour rien ! Une fois n'est pas coutume, l'artiste s'est exprimé sur une cause qui lui tient à coeur. Dans "Le Journal du dimanche" ce 30 mai, le célèbre chanteur ainsi que plus de 1660 artistes ont signé une tribune afin de défendre le milieu de la culture et plus spécifiquement la rémunération sur la copie privée en amont d'une discussion à l'Assemblée Nationale. "Nous sortons d'une année sans spectacle, sans public, une année de lieux fermés, de culture sinistrée. Mais au moment où la vie culturelle en France commence à repartir, nous devons faire face à une autre bataille qui opposerait l'écologie à la culture", soulignent-ils.
Tous ces artistes refusent l’amendement censé être discuté au parlement dans le cadre de l’examen du texte de loi sur l’empreinte environnementale du numérique : "L'argent collecté grâce à la copie privée sert à aider chaque année 12.000 événements culturels. 64% des festivals de musique sont financés en partie par ce mécanisme. Deux cent mille auteurs, écrivains, cinéastes, artistes-plasticiens, photographes, scénaristes, auteurs-réalisateurs, auteurs de théâtre ou encore compositeurs de musique sont soutenus dans leur travail (...) Mais voilà, les vendeurs de produits reconditionnés refusent de contribuer à ce système vertueux. Leur argument est de dire : 'On est pour l'écologie, on favorise l'économie circulaire, on ne peut pas respecter en plus les règles européennes sur le droit d'auteur en participant au financement de la vie culturelle de notre pays.' Il faut choisir : écologie ou culture." est-il écrit dans la tribune.La multitude d'artistes révoltés (Dany Boon, Vianney, Jean-Louis Aubert, Gims, Zazie, Bénabar, Nathalie Baye, Julien Clerc, Thomas Dutronc, etc...) ne manquent pas d'avertir : "Nous ne laisserons pas détruire un des piliers du financement de notre travail pour que les grandes plateformes du numérique accumulent plus de milliards au détriment du plus grand nombre. Le 10 juin, à l'Assemblée nationale, refusons l'amendement qui fragiliserait encore un peu plus le monde culturel, déjà très affecté par la crise sanitaire."
Tous ces artistes refusent l’amendement censé être discuté au parlement dans le cadre de l’examen du texte de loi sur l’empreinte environnementale du numérique : "L'argent collecté grâce à la copie privée sert à aider chaque année 12.000 événements culturels. 64% des festivals de musique sont financés en partie par ce mécanisme. Deux cent mille auteurs, écrivains, cinéastes, artistes-plasticiens, photographes, scénaristes, auteurs-réalisateurs, auteurs de théâtre ou encore compositeurs de musique sont soutenus dans leur travail (...) Mais voilà, les vendeurs de produits reconditionnés refusent de contribuer à ce système vertueux. Leur argument est de dire : 'On est pour l'écologie, on favorise l'économie circulaire, on ne peut pas respecter en plus les règles européennes sur le droit d'auteur en participant au financement de la vie culturelle de notre pays.' Il faut choisir : écologie ou culture." est-il écrit dans la tribune.La multitude d'artistes révoltés (Dany Boon, Vianney, Jean-Louis Aubert, Gims, Zazie, Bénabar, Nathalie Baye, Julien Clerc, Thomas Dutronc, etc...) ne manquent pas d'avertir : "Nous ne laisserons pas détruire un des piliers du financement de notre travail pour que les grandes plateformes du numérique accumulent plus de milliards au détriment du plus grand nombre. Le 10 juin, à l'Assemblée nationale, refusons l'amendement qui fragiliserait encore un peu plus le monde culturel, déjà très affecté par la crise sanitaire."
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