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Avec leur chanson Fulenn en breton, le groupe Alvan et Ahez représentera la France le 14 mai au concours de l’Eurovision. Dans le monde brittophone, c’est la joie et la fierté qui prédominent après le triomphe du groupe breton. Ce succès intervient alors que l’enseignement immersif des langues régionales a été remis en question par le Conseil constitutionnel l’an dernier.  On ne voit à chaque fois que lui. Que l’on soit sur les routes du Tour de France, en festival ou dans un stade de foot, impossible de ne pas tomber sur un Gwenn ha Du. Même dans les endroits les plus reculés du globe, les Bretons ont toujours avec eux leur drapeau noir et blanc pour marquer leur attachement à leur région. Mais derrière ce symbole, il y a aussi une langue qui compte, aujourd’hui, environ 215.000 locuteurs. L‘accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement En cliquant sur « J‘ACCEPTE », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus tiers J‘ACCEPTE Vous pouvez aussi modifier vos choix à tout moment via « choix de consentement ». Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies.  Longtemps méprisée et malmenée au cours de l’histoire, et même interdite à l’école, la langue bretonne tient aujourd’hui sa revanche avec le triomphe, samedi, du groupe Alvan et Ahez qui représentera la France à l’Eurovision, le 14 mai à Turin, avec sa chanson Fulenn, qui signifie à la fois étincelle et jolie fille. « C’est une langue dont on a eu très longtemps honte. Maintenant, c’est une véritable fierté de pouvoir l’apporter jusqu’à l’Eurovision », s’est réjouie Marine Lavigne, l’une des membres d’Ahez qui a écrit les paroles de la chanson.« Cela apporte de la visibilité à la langue bretonne » Dans le monde brittophone, c’est aussi la joie qui prédomine, même si ce ne sera pas une première pour la langue bretonne, déjà représentée par Dan Ar Braz avec la chanson Diwanit bugale (« Que naissent les enfants » en français) lors du concours de l’Eurovision, en 1996. « C’est très positif, car cela apporte de la visibilité à la langue bretonne au niveau national, mais aussi maintenant européen. Cela donne envie aux gens de l’apprendre et cela renforce la fierté d’être breton », souligne Fulup Jakez, directeur de l’Office public de la langue bretonne. L‘accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement En cliquant sur « J‘ACCEPTE », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus tiers J‘ACCEPTE Vous pouvez aussi modifier vos choix à tout moment via « choix de consentement ». Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies.  Même fierté dans le réseau bilingue Diwan que les trois chanteuses du groupe ont fréquenté. « Elles

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