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La mort du service-volée n’est pas tout à fait certaine. Cela s’est vu lors du dernier Open d’Australie. Le Franco-américain Maxime Cressy (24 ans) a remis au goût du jour cette technique moins visible depuis vingt ans. « Je vais ressusciter le service volée, a-t-il lancé en conférence de presse. J’y crois. » Cressy a été éliminé en huitièmes de finale par Daniil Medvedev. Lors de la première semaine du Grand Chelem australien, le n°59 mondial a frappé 283 services suivis au filet. Avec un air de Pete Sampras ou Patrick Rafter.

« Beaucoup de gens m’ont dit quel le service-volée était mort », a lancé Cressy. « Le retour du service-volée est une bonne chose, explique Patrick Mouratoglou. Le public sera enthousiasmé. »

L’entraîneur explique que le circuit actuel est dominé par « les contreurs », comme Medvedev, Alexander Zverev, ou Novak Djokovic. « Mais Cressy nous montre qu’il est aussi possible de gagner avec le service-volée. »

LES MOMENTS-CLÉS DE « L’OEIL DU COACH » AVEC PATRICK MOURATOGLOU :

Certains observateurs disent qu’il est impossible de jouer au plus haut niveau en pratiquant le service-volée, et Maxime Cressy est en train de prouver qu’ils ont tort (0’38)
Maxime Cressy sert pour gagner le point, et monte au filet pour conclure si besoin. Avant, les joueurs servaient dans le but d’aller gagner le point au filet, c’est très différent (0’46)
Le circuit actuel est dominé par les joueurs de fond de court, qui ne montent pas beaucoup au filet (1’20)
Mais ces dernières années, de plus en plus de joueurs viennent conclure les points à la volée (1’46)

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