Ces jolies filles de mai
Éric Donfu, sociologue, est président de DRS Dialogues et Relations Sociales, un atelier d’étude sur les transformations de la société contemporaine. Il est notamment l’auteur de Oh ! mamie boom (Jacob-Duvernet, 2007) et de La leçon de Condorcet (écrit avec Joffre Dumazedier, L’harmattan, 1994)
Certaines ont « jeté leurs soutiens-gorge au feu » avec les féministes pour
se débarrasser de ce corset qui emprisonne le corps des femmes, défendu
la pilule et le droit à l’avortement, rompu avec les principes d’éducation de
leurs parents, fait peu ou pas d’enfants, inventé une nouvelle société en y
prenant le pouvoir. Quarante ans après, célibataires, mères ou grandsmères,
que sont devenues celles qui disaient : Ils peuvent couper toutes les fleurs,
ils n’empêcheront pas la venue du Printemps ? Ou même : Jouissez sans
entraves, vivez sans temps morts, baisez sans carotte ? Ces filles de mai,
habillées de mini-jupes courtes donnant une silhouette à la Paco Rabanne,
ou de fripes colorées à la mode hippies, apparaissent comme le symbole
éclatant d’un combat qui a changé la société en changeant la condition des
femmes.
L’auteur est allé à leur rencontre à l’occasion d’une étude sociologique exclusive
qui révèle que, tout en corrigeant parfois l’esprit de leur jeunesse, ces
femmes restent innovatrices pour elles-mêmes comme pour leurs proches.
Et si, en fait, mai 68 était la révolution des femmes ?
http://www.drsopinion.com/
Certaines ont « jeté leurs soutiens-gorge au feu » avec les féministes pour
se débarrasser de ce corset qui emprisonne le corps des femmes, défendu
la pilule et le droit à l’avortement, rompu avec les principes d’éducation de
leurs parents, fait peu ou pas d’enfants, inventé une nouvelle société en y
prenant le pouvoir. Quarante ans après, célibataires, mères ou grandsmères,
que sont devenues celles qui disaient : Ils peuvent couper toutes les fleurs,
ils n’empêcheront pas la venue du Printemps ? Ou même : Jouissez sans
entraves, vivez sans temps morts, baisez sans carotte ? Ces filles de mai,
habillées de mini-jupes courtes donnant une silhouette à la Paco Rabanne,
ou de fripes colorées à la mode hippies, apparaissent comme le symbole
éclatant d’un combat qui a changé la société en changeant la condition des
femmes.
L’auteur est allé à leur rencontre à l’occasion d’une étude sociologique exclusive
qui révèle que, tout en corrigeant parfois l’esprit de leur jeunesse, ces
femmes restent innovatrices pour elles-mêmes comme pour leurs proches.
Et si, en fait, mai 68 était la révolution des femmes ?
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