Harcèlement et précarité : les conditions de travail des jeunes chercheurs et chercheuses en France sont peu (re)connues. Adèle B. Combes, docteure en neurobiologie, dénonce ce phénomène dans "Comment l'Université broie les jeunes chercheurs : Précarité, harcèlement, loi du silence" (Autrement, 2022).
Elle publie cette enquête en partant de sa propre expérience et de témoignages recueillis grâce à son projet "Vies de thèse : Doctorat et qualité de vie". Entre culte du secret, copinages ou malhonnêteté intellectuelle, elle aborde ainsi "toute forme d'abus de pouvoir dans la recherche" : agressions psychologiques voire sexuelles, discriminations, harcèlement au travail, difficultés à trouver un financement ou encore précarité du contrat doctoral.
L'enjeu touche à la santé publique autant qu'il est national, puisque la recherche en France s'en trouve menacée, entre rêves avortés, fuite des cerveaux à l'étranger et choix du privé. Il s'agit ainsi d'entraîner une réelle prise de conscience sur les conditions de travail imposées à nombre de doctorants et doctorantes. Pour autant, le livre ne vise pas à dissuader de faire une thèse. Dans de bonnes conditions, nous rappelle l'auteure, ces années-là peuvent être un moment de vie extraordinaire.
Olivia Gesbert invite à sa table Adèle B. Combes, docteure en neurobiologie, pour nous parler de cette détresse des jeunes chercheurs et chercheuses en France.
Elle publie cette enquête en partant de sa propre expérience et de témoignages recueillis grâce à son projet "Vies de thèse : Doctorat et qualité de vie". Entre culte du secret, copinages ou malhonnêteté intellectuelle, elle aborde ainsi "toute forme d'abus de pouvoir dans la recherche" : agressions psychologiques voire sexuelles, discriminations, harcèlement au travail, difficultés à trouver un financement ou encore précarité du contrat doctoral.
L'enjeu touche à la santé publique autant qu'il est national, puisque la recherche en France s'en trouve menacée, entre rêves avortés, fuite des cerveaux à l'étranger et choix du privé. Il s'agit ainsi d'entraîner une réelle prise de conscience sur les conditions de travail imposées à nombre de doctorants et doctorantes. Pour autant, le livre ne vise pas à dissuader de faire une thèse. Dans de bonnes conditions, nous rappelle l'auteure, ces années-là peuvent être un moment de vie extraordinaire.
Olivia Gesbert invite à sa table Adèle B. Combes, docteure en neurobiologie, pour nous parler de cette détresse des jeunes chercheurs et chercheuses en France.
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