Bernard Tapie, qui est décédé dimanche, a été pendant plus de 40 ans une figure marquante de l'histoire politique, économique et sociétale de la France, de par son charisme, ses éclats mais aussi ses coups tordus. "J'ai eu un parcours extraordinaire" ou "Je suis plus qu'heureux !", s'exclamait dans les médias, en dépit de la maladie, celui qui a connu au moins six vies publiques : entrepreneuriale, politique, sportive, artistique, médiatique et judiciaire.
Atteint depuis 2017 d'un cancer métastasé, il était apparu toujours battant mais amaigri et pâle, les cheveux blancs et les cordes vocales affaiblies.
Incarnation de la réussite sociale et de la flamboyance des années 80, "Nanard", que les Guignols de Canal + qualifiaient de "sévèrement burné", était devenu le symbole de l'homme d'affaires sulfureux à partir du match de football truqué Marseille-Valenciennes en 1993.
Un épisode qui lui valut six mois de prison en 1997 pour corruption et subornation de témoin.
Grande gueule aux serments faciles, il avait le teint hâlé, les cheveux drus et les mâchoires fortes. Son plus gros défaut, admettait-il, était de ne pas "prendre le temps" d'expliquer ses actions.
Il assumait aussi le fait d'avoir été un "emmerdeur" parce que, disait-il, "je ne lâche pas les gens". Daniel Cohn-Bendit, qui l'a côtoyé au Parlement européen, évoquait un "enchanteur", un amateur d'"histoires abracadabrantesques" qu'il "ne faut pas toujours croire".
Atteint depuis 2017 d'un cancer métastasé, il était apparu toujours battant mais amaigri et pâle, les cheveux blancs et les cordes vocales affaiblies.
Incarnation de la réussite sociale et de la flamboyance des années 80, "Nanard", que les Guignols de Canal + qualifiaient de "sévèrement burné", était devenu le symbole de l'homme d'affaires sulfureux à partir du match de football truqué Marseille-Valenciennes en 1993.
Un épisode qui lui valut six mois de prison en 1997 pour corruption et subornation de témoin.
Grande gueule aux serments faciles, il avait le teint hâlé, les cheveux drus et les mâchoires fortes. Son plus gros défaut, admettait-il, était de ne pas "prendre le temps" d'expliquer ses actions.
Il assumait aussi le fait d'avoir été un "emmerdeur" parce que, disait-il, "je ne lâche pas les gens". Daniel Cohn-Bendit, qui l'a côtoyé au Parlement européen, évoquait un "enchanteur", un amateur d'"histoires abracadabrantesques" qu'il "ne faut pas toujours croire".
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