Fonderie liquidation judiciaire 19.01.09
- il y a 15 ans
Tribunal de Paris Fonderie de l'Authion liquidation judiciaire 19.01.09 Le tribunal a tranché : il prononce la liquidation judiciaire de la Fonderie, avec poursuite d'activité pendant un mois. Cette fois-ci, c’est fini : les 89 salariés vont être licenciés... », lâche Patrick Choletais, délégué CGT. Cet après-midi, le tribunal de commerce de Paris s’est penché sur le sort de la Fonderie Helveticast (ex-Authion) basée aux Ponts-de-Cé.
Déjà placée en liquidation il y a un mois, l'usine pouvait maintenir son activité si un repreneur s'était manifesté. Mais le seul à avoir proposé une offre de reprise, Preciturn, "n'a pas apporté de garanties financières assez solides", selon Patrick Choletais.
Patrick Choletais accuse le groupe Vista Capital Management, fond financier suisse propriétaire de l'usine : « Nos dirigeants vont pouvoir recommencer à reprendre des entreprises, à les piller sans investir, puis les fermer... »
Michel Bouyer, de la CFDT, n'a "pas de mot" pour qualifier "le mépris" de la direction du groupe dans la gestion de ce conflit.
"C'est la disparition d'une entreprise ancestrale dans le milieu industriel angevin. Comment va-t-on recaser cette main d'oeuvre sur le marché local, avec Packard Bell qui va licencier plus de monde que prévu ?"
Il y a peu de temps, le préfet Marc Cabane avait salué le "sang-froid" des organisations syndicales dans ce conflit.
Déjà placée en liquidation il y a un mois, l'usine pouvait maintenir son activité si un repreneur s'était manifesté. Mais le seul à avoir proposé une offre de reprise, Preciturn, "n'a pas apporté de garanties financières assez solides", selon Patrick Choletais.
Patrick Choletais accuse le groupe Vista Capital Management, fond financier suisse propriétaire de l'usine : « Nos dirigeants vont pouvoir recommencer à reprendre des entreprises, à les piller sans investir, puis les fermer... »
Michel Bouyer, de la CFDT, n'a "pas de mot" pour qualifier "le mépris" de la direction du groupe dans la gestion de ce conflit.
"C'est la disparition d'une entreprise ancestrale dans le milieu industriel angevin. Comment va-t-on recaser cette main d'oeuvre sur le marché local, avec Packard Bell qui va licencier plus de monde que prévu ?"
Il y a peu de temps, le préfet Marc Cabane avait salué le "sang-froid" des organisations syndicales dans ce conflit.