Samuel Bianchini a 41 ans, un père prof de philo, une formation artistique riche et une inspiration marquée par l’héritage d'artistes engagés du XXè siècle. Artiste, il est aussi chercheur dans le domaine de la science tant les deux champs d’exploration lui semblent indissociables.
Son, image, toucher... il sollicite nos sens et nous entraine dans un premier temps dans un rapport ludique avec ses créations. Et puis très vite, cette interactivité légère laisse place à la réflexion.
Démonstration avec son œuvre intitulée Temps Libre :
Dispositif vidéo sur grand écran + micros. A l’image, un golf de rêve avec vue sur la mer. Les spectateurs sont invités à s’exprimer dans le micro. Conséquence : plus on parle fort dans le micro, plus les golfeurs se multiplient à l’image et accélèrent leur cadence. L’effet est d’abord comique. Et puis très vite, on fait le constat suivant : le golfeur, symbole du bien-être est malmené, entrainé dans un rythme effréné qu’il subit et contre lequel il ne peut rien faire, comme prisonnier de la voix du spectateur. "L’image devient un piège à mesure qu’elle est manipulée. Un retournement de situation est opéré : les "décideurs" - les golfeurs dont on imagine qu'ils ont une position professionnelle et sociale élevée - obéissent maintenant à des spectateurs devenus donneurs d’ordres", explique Samuel Bianchini.
Voici la force de Samuel Bianchini : faire participer le spectateur à l’élaboration de l’œuvre, non seulement physiquement mais aussi en sollicitant son esprit critique.
Deux installations sont visibles en ce moment à Paris : l’une à la Cité Universitaire dans le XIVè arrondissement et l’autre sur la place de la Fontaine des Innocents dans le quartier des Halles. Chaque fois, l’artiste interpelle le promeneur et l'intègre au processus de création de l’œuvre.
Prochaine exposition de Samuel Bianchini: "Audience Works" à la Galerie Michèle Didier ( www ) à Paris du 25 janvier au 16 ...
Son, image, toucher... il sollicite nos sens et nous entraine dans un premier temps dans un rapport ludique avec ses créations. Et puis très vite, cette interactivité légère laisse place à la réflexion.
Démonstration avec son œuvre intitulée Temps Libre :
Dispositif vidéo sur grand écran + micros. A l’image, un golf de rêve avec vue sur la mer. Les spectateurs sont invités à s’exprimer dans le micro. Conséquence : plus on parle fort dans le micro, plus les golfeurs se multiplient à l’image et accélèrent leur cadence. L’effet est d’abord comique. Et puis très vite, on fait le constat suivant : le golfeur, symbole du bien-être est malmené, entrainé dans un rythme effréné qu’il subit et contre lequel il ne peut rien faire, comme prisonnier de la voix du spectateur. "L’image devient un piège à mesure qu’elle est manipulée. Un retournement de situation est opéré : les "décideurs" - les golfeurs dont on imagine qu'ils ont une position professionnelle et sociale élevée - obéissent maintenant à des spectateurs devenus donneurs d’ordres", explique Samuel Bianchini.
Voici la force de Samuel Bianchini : faire participer le spectateur à l’élaboration de l’œuvre, non seulement physiquement mais aussi en sollicitant son esprit critique.
Deux installations sont visibles en ce moment à Paris : l’une à la Cité Universitaire dans le XIVè arrondissement et l’autre sur la place de la Fontaine des Innocents dans le quartier des Halles. Chaque fois, l’artiste interpelle le promeneur et l'intègre au processus de création de l’œuvre.
Prochaine exposition de Samuel Bianchini: "Audience Works" à la Galerie Michèle Didier ( www ) à Paris du 25 janvier au 16 ...
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