Marie-France Etchegoin : "Il est un pied dedans, un pied dehors. C'est aussi cela qui plait. Il a très bien compris comment fonctionnait le système, il a compris que pour être reconnu il fallait faire des publications." - Vidéo Dailymotion

France Inter

il y a 3 ans

Ariane Chemin, grand reporter du journal Le Monde, et Marie-France Etchegoin, grand reporter, auteures de "Raoult, une folie française" (Gallimard), sont les invitées de 7h50.

Plus d'infos : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-01-juin-2021

Category

Recommandations

L'Heure des Pros 2 (Émission du 30/10/2024)

Inondations en Espagne: les recherches se poursuivent à Letur dans la province d'Albacete

Ariane Chemin : "On a voulu revenir sur un moment assez unique qu'a vécu la France, la rencontre entre un pays désorienté qui se cherchait un sauveur et un homme qui se disait providentiel."

Trois corps de migrants retrouvés sur les plages de Calais

LE GRAND ANGLE - Inondations: des images de fin du monde en Espagne

Gilles-William Goldnadel : «Le problème c'est que M.Belattar est un conseiller écouté du président»

Marie-France Etchegoin : "Ce qui nous a surpris, c'est la façon dont Raoult a construit son parcours et sa légende. Une des scènes originelles qu'il nous a raconté, c'est quand à 14 ans, on lui a dit qu'il avait 180 de QI."

Marie-France Etchegoin : "Didier Raoult a eu le concours de l'État pour créer son IHU, l'infectiopôle français. Mais aucun ministre n'est venu à l'inauguration de son institut."

Ariane Chemin : "Les chefs d'entreprise ne juraient que par Didier Raoult, parce qu'il y avait ceux qui voulaient que l'économie redémarre. Tout le monde veut croire à la chloroquine, à ce moment-là."

La "folie qui a saisi le pays" autour de Didier Raoult, racontée par Ariane Chemin et Marie-France Etchegoin

"Gabrielle Russier va vivre mai 68 à 300%. D'un coup, les corps se libèrent" (Pascale Robert-Diard)

Face à la réaction de l'époque de George Pompidou à l'affaire Gabrielle Russier : "Elle est la pointe de l'iceberg de 68, qu'on va vouloir écraser"(Pascale Robert-Diard)

Pierre Nora, historien, sur la guerre d'Algérie : "il n'y a pas de repentance à avoir" mais il salue aussi la reconnaissance de l'assassinat de Boumendjel : "il y a le problème du dialogue mémoriel entre la France et l'Algérie au plus haut niveau"

"Le problème, c'est celui de la capacité des citoyens à maîtriser leur destin"(Natacha Polony)

Alexis Lévrier : "France-Soir est un média anti-journalistique dans son fonctionnement même"

Marie Gariazzo : "Tous les ingrédients étaient réunis pour rajouter de la défiance aux gens qui ne faisaient déjà pas confiance aux médias"

Sur Gérard Lebovici, dont l'assassinat n'a jamais été élucidé : : "Beaucoup de pistes [dans l'enquête] sont folkloriques" (Dominique Besnehard)

"Aujourd'hui en France on n'a pas repensé la propriété des médias depuis 1944" (Julia Cagé)

Pierre Nora raconte son triple échec à Normale Sup, "événement fondateur" : "J'en ai fait un complexe d'infériorité"

Raphaëlle Bacqué au sujet du père de Lagerfeld : "Pendant 30 ans, il ment sur son âge et sa nationalité."

"On met dans le sac “complotistes” à peu près tout le monde : sur les vaccins, ceux qui émettaient un doute raisonnable étaient classés complotistes" (Natacha Polony)

Hervé Le Tellier : "Le titre "L'Anomalie" détone dans la rentrée. Je reconnais qu'il a une consonnance assez étonnante dans une année qui a été d'une bizarrerie totale."

Marie Gariazzo (IFOP) sur le confinement : "C'était totalement inédit, on s'est tout de suite dit que c'était intéressant de suivre ça"

Raphaëlle Bacqué au sujet du cancer de Lagerfeld : "Comme François Mitterrand, il a tenu en respect son cancer."

Cyril Dion : "On a besoin de parler du réchauffement climatique d'une autre façon, de redonner de l'espoir"