• il y a 3 ans
"J'espère que si nous sommes un des premiers, nous ne serons pas un des derniers, et que d'autres pays commenceront à légiférer pour un système de congés juste et empreint de compassion qui reconnaisse la douleur et le deuil de la fausse couche ou de la naissance d'un enfant mort-né." Ginny Andersen, députée travailliste.
La Nouvelle-Zélande fait un pas en avant pour lever le tabou de la fausse couche (qui concerne 10 à 25% des grossesses).
Le parlement néo-zélandais a voté une loi en faveur de la création d’un congé payé spécial.
Désormais, la femme pourra se voir accorder par son employeur 3 jours de congés rémunérés :
- en cas de fausse couche, quel que soit le degré d’avancée de la grossesse.
- en cas de naissance d’un enfant mort-né.
Ce congé s'étend également au conjoint.
Jusqu’à présent, la Nouvelle-Zélande ne prévoyait qu’un congé spécifique pour la perte du foetus après le 5ème mois de grossesse.
À l’origine du projet de loi : la députée travailliste Ginny Andersen.
"Beaucoup de femmes ont eu plus d'une fausse couche et cela peut être très traumatisant et difficile si vous essayez de garder un emploi. Je pense que ça donnera aux femmes l’assurance nécessaire pour demander un congé si elles en ont besoin, plutôt que juste rester stoïque et continuer leur vie comme si de rien n’était, alors qu’elles savent qu’elles ont besoin de temps, physiquement et psychologiquement pour surmonter cette douleur." Ginny Andersen pour le New York Times.
Pour rappel, la Nouvelle-Zélande est l’un des pays les plus avancés en matière de droits des femmes.

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