En 2020, le ministère du travail a enregistré 425 000 ruptures conventionnelles soit 4,4% de moins que l’année précédente.
Créée en 2008, la rupture conventionnelle est une troisième voie de rupture du contrat de travail (alternative à la démission ou au licenciement).
Depuis sa création, le nombre de ruptures conventionnelles n’a jamais cessé d’augmenter.
Seule l’année de 2019 marquait une certaine stagnation (+1%).
En 10 ans, c’est donc la première année où le nombre de ruptures conventionnelles chute.
Cela s’explique par les
effets de la crise sanitaire. .
C’est durant le premier confinement que l’on a pu observer ce phénomène (par rapport aux même mois de l’année précédente) :
Mars 2020 : -13%.
Avril 2020 : -58%.
Mai 2020 : -42,5%.
En 3 mois, près de 70 000 ruptures conventionnelles ont été signées, soit environ 40 000 de moins
qu'en 2019, sur la même période.
À l’inverse, on a assisté à une hausse de 5% au dernier trimestre 2020.
Finalement, si l'on enlève ces 3 mois de baisse, 2020 a été marquée par une augmentation de plus de 20 000 ruptures conventionnelles, soit 6,8% de plus par rapport à l’année précédente.
En réalité, certaines de ces ruptures conventionnelles pourraient s’apparenter à des licenciements déguisés tandis que d’autres répondent à l’envie de certains Français de changer de vie (36% des cadres ont exprimé cette envie durant la pandémie selon une étude de l’Association pour l’emploi des cadres).
Créée en 2008, la rupture conventionnelle est une troisième voie de rupture du contrat de travail (alternative à la démission ou au licenciement).
Depuis sa création, le nombre de ruptures conventionnelles n’a jamais cessé d’augmenter.
Seule l’année de 2019 marquait une certaine stagnation (+1%).
En 10 ans, c’est donc la première année où le nombre de ruptures conventionnelles chute.
Cela s’explique par les
effets de la crise sanitaire. .
C’est durant le premier confinement que l’on a pu observer ce phénomène (par rapport aux même mois de l’année précédente) :
Mars 2020 : -13%.
Avril 2020 : -58%.
Mai 2020 : -42,5%.
En 3 mois, près de 70 000 ruptures conventionnelles ont été signées, soit environ 40 000 de moins
qu'en 2019, sur la même période.
À l’inverse, on a assisté à une hausse de 5% au dernier trimestre 2020.
Finalement, si l'on enlève ces 3 mois de baisse, 2020 a été marquée par une augmentation de plus de 20 000 ruptures conventionnelles, soit 6,8% de plus par rapport à l’année précédente.
En réalité, certaines de ces ruptures conventionnelles pourraient s’apparenter à des licenciements déguisés tandis que d’autres répondent à l’envie de certains Français de changer de vie (36% des cadres ont exprimé cette envie durant la pandémie selon une étude de l’Association pour l’emploi des cadres).
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