Christophe Ellul, le compagnon d’Elisa Pilarski, cette jeune femme décédée des suites de morsures canines dans une forêt de l’Aisne fin 2019, a été mis en examen «pour avoir par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité […] involontairement causé la mort» de sa compagne, «résultant de l’agression commise par plusieurs chiens dont il était propriétaire ou gardien», a annoncé dans un communiqué le procureur de la République de Soissons, Julien Morino-Ros.
Celui qui avait pourtant clamé l’«innocence» de son chien Curtis a été laissé libre sous contrôle judiciaire avec l’interdiction d’entrer en contact avec les membres de la famille d’Elisa Pilarski, constituée partie civile.
La jeune femme, âgée de 29 ans et enceinte, avait été retrouvée morte par son compagnon dans une forêt de l’Aisne, à Saint-Pierre d’Aigle le 16 novembre 2019, où elle promenait Curtis, à proximité d’une chasse à courre, après «une hémorragie consécutive à plusieurs morsures», selon l’autopsie. Une longue bataille s’en était suivie autour des responsabilités présumées de la meute de la chasse à courre, incriminée par le compagnon d’Elisa Pilarski.
Mais le ministère public avait désigné Curtis en novembre sur la foi des analyses ADN et examens des morsures menées.
L’ADN de ce seul chien avait été retrouvé sur la jeune femme. Ces éléments «tendent à démontrer l’implication exclusive du chien Curtis dans les morsures ayant entraîné la mort» de la jeune femme, avait indiqué le procureur chargé par intérim du dossier, Eric Boussuge.
«Aucune trace d’ADN provenant des 33 chiens de meute prélevés n’a été retrouvée» alors que «l’ADN de la victime est présente à partir de traces de sang prélevées en différents points de la gueule et de la tête du chien Curtis», avait précisé M. Boussuge.
Hier, après cette mise en examen, l'avocat de Christophe, a accepté de répondre à toutes les questions dans "Crimes et Faits Divers" sur NRJ12 aux questions de Jean-Marc Morandini
Celui qui avait pourtant clamé l’«innocence» de son chien Curtis a été laissé libre sous contrôle judiciaire avec l’interdiction d’entrer en contact avec les membres de la famille d’Elisa Pilarski, constituée partie civile.
La jeune femme, âgée de 29 ans et enceinte, avait été retrouvée morte par son compagnon dans une forêt de l’Aisne, à Saint-Pierre d’Aigle le 16 novembre 2019, où elle promenait Curtis, à proximité d’une chasse à courre, après «une hémorragie consécutive à plusieurs morsures», selon l’autopsie. Une longue bataille s’en était suivie autour des responsabilités présumées de la meute de la chasse à courre, incriminée par le compagnon d’Elisa Pilarski.
Mais le ministère public avait désigné Curtis en novembre sur la foi des analyses ADN et examens des morsures menées.
L’ADN de ce seul chien avait été retrouvé sur la jeune femme. Ces éléments «tendent à démontrer l’implication exclusive du chien Curtis dans les morsures ayant entraîné la mort» de la jeune femme, avait indiqué le procureur chargé par intérim du dossier, Eric Boussuge.
«Aucune trace d’ADN provenant des 33 chiens de meute prélevés n’a été retrouvée» alors que «l’ADN de la victime est présente à partir de traces de sang prélevées en différents points de la gueule et de la tête du chien Curtis», avait précisé M. Boussuge.
Hier, après cette mise en examen, l'avocat de Christophe, a accepté de répondre à toutes les questions dans "Crimes et Faits Divers" sur NRJ12 aux questions de Jean-Marc Morandini
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