Alors que la nouvelle technologie 5G commence son déploiement en France, avec l’installation progressive de ses antennes, l’Agence nationale des fréquences, qui inspecte régulièrement notre exposition aux ondes, a du pain sur la planche. Face à la contestation anti-5G d’une partie de l’opinion publique mais aussi de certains élus, l’État a demandé à l’ANFR d’accroître ses tests en 2021 : sur les 10 000 prévus cette année, la moitié devraient viser les nouveaux réseaux mobiles 5G.
Nous avons pu assister à un contrôle inopiné devant l’une de ces antennes où la 5G a été installée à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour vérifier que le niveau d’exposition ne dépasse pas les valeurs limites réglementaires européennes sanitaires, fixées entre 38 et 61 volts par mètre maximum. A l’aide de plusieurs instruments, dont une sonde à large spectre et deux grosses boules jaunes, les techniciens se branchent sur la fréquence 3,5 Gigahertz, dédiée à la 5G. Et comme pour l’instant le trafic 5G est encore peu sollicité, l’écran de contrôle n’affiche presque aucun mouvement. Alors pour stimuler l’antenne, l’ingénieure de l’ANFR, va activer le réseau en téléchargeant un fichier de plusieurs Mo depuis son téléphone compatible 5G. Presque instantanément, l’écran de contrôle de l’ANFR produit une ondulation. Résultat : lorsque quelqu’un utilise la 5G de son smartphone, il se produit un champ d’exposition compris entre 0,8 et 1 V/m. « On est bien loin de la valeur maximale des 61 volts par mètre, relève Emmanuelle Conil, ingénieure à l’ANFR. D’ailleurs, le résultat est quasi équivalent à l’exposition aux ondes d’autres technologies comme la 3G ou la 4G ».
Une autre mesure de l’impact des ondes est également scrutée par l’ANFR. Celle reçues par nos téléphones portables en contact avec notre corps. A la tête, sur le buste ou dans nos mains, nos smartphones, qui réceptionnent via des antennes intégrées ces nouvelles ondes 5G, vont aussi être intensivement analysés. Une société française basée à Orsay, ART-Fi, a d’ailleurs élaboré une machine unique qui permet de calculer rapidement l’impact complet de ces champs électromagnétiques sur les tissus humains. Cette fois, l’unité de mesure, appelée DAS (Débit d’absorption spécifique) est calculée en Watt par kg. Son seuil maximum a été fixé à 2 W/kg pour la tête et le torse, et à 4 W/kg pour les membres. L’ANFR qui a acquis ce nouveau scanner pour ses champs de recherches compte intensifier ses missions de contrôles en 2021. En 2020, 90 téléphones prélevés dans des points de vente en France avaient été analysés pour s’assurer de leur conformité. Deux d’entre eux avaient dépassé les normes du DAS.
Nous avons pu assister à un contrôle inopiné devant l’une de ces antennes où la 5G a été installée à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour vérifier que le niveau d’exposition ne dépasse pas les valeurs limites réglementaires européennes sanitaires, fixées entre 38 et 61 volts par mètre maximum. A l’aide de plusieurs instruments, dont une sonde à large spectre et deux grosses boules jaunes, les techniciens se branchent sur la fréquence 3,5 Gigahertz, dédiée à la 5G. Et comme pour l’instant le trafic 5G est encore peu sollicité, l’écran de contrôle n’affiche presque aucun mouvement. Alors pour stimuler l’antenne, l’ingénieure de l’ANFR, va activer le réseau en téléchargeant un fichier de plusieurs Mo depuis son téléphone compatible 5G. Presque instantanément, l’écran de contrôle de l’ANFR produit une ondulation. Résultat : lorsque quelqu’un utilise la 5G de son smartphone, il se produit un champ d’exposition compris entre 0,8 et 1 V/m. « On est bien loin de la valeur maximale des 61 volts par mètre, relève Emmanuelle Conil, ingénieure à l’ANFR. D’ailleurs, le résultat est quasi équivalent à l’exposition aux ondes d’autres technologies comme la 3G ou la 4G ».
Une autre mesure de l’impact des ondes est également scrutée par l’ANFR. Celle reçues par nos téléphones portables en contact avec notre corps. A la tête, sur le buste ou dans nos mains, nos smartphones, qui réceptionnent via des antennes intégrées ces nouvelles ondes 5G, vont aussi être intensivement analysés. Une société française basée à Orsay, ART-Fi, a d’ailleurs élaboré une machine unique qui permet de calculer rapidement l’impact complet de ces champs électromagnétiques sur les tissus humains. Cette fois, l’unité de mesure, appelée DAS (Débit d’absorption spécifique) est calculée en Watt par kg. Son seuil maximum a été fixé à 2 W/kg pour la tête et le torse, et à 4 W/kg pour les membres. L’ANFR qui a acquis ce nouveau scanner pour ses champs de recherches compte intensifier ses missions de contrôles en 2021. En 2020, 90 téléphones prélevés dans des points de vente en France avaient été analysés pour s’assurer de leur conformité. Deux d’entre eux avaient dépassé les normes du DAS.
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