La violoniste Ji-Yoon Park joue la Sérénade mélancolique, composée en 1875 par Tchaïkovski.
Tchaïkovski écrit cette courte page à la suite de sa rencontre avec le violoniste hongrois Leopold Auer, dont il fait la connaissance chez Anton Rubinstein en janvier 1875. Alors professeur au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, pédagogue de premier plan qui allait former en particulier Jascha Heifetz, Nathan Milstein et Mischa Elman, Auer est aussi l’un des plus brillants concertistes de sa génération. Le 23 février la pièce est terminée.
Première œuvre concertante écrite par Tchaïkovski pour le violon, la Sérénade est d’un caractère intimiste proche de l’Andantino semplice du Concerto pour piano n°1 que le compositeur vient de finir. Nul accent dramatique ici, mais une cantilène en trois parties : empreinte de nostalgie à son début, plus animée et lumineuse au centre de la partition (mi majeur), avant que la pièce, de construction symétrique, se termine comme elle a commencé.
Par son esprit de romance, son lyrisme délicat que l’on retrouvera dans le solo de violon du duo d’Odette et de Siegfried à l’acte II du Lac des cygnes, la Sérénade mélancolique est vite devenue une œuvre très populaire.
Léopold Auer n’assura pas sa création et n’interpréta la Sérénade que fin 1876. Tchaïkovski n’avait pas fini d’être dépité par le violoniste : Auer ne joua pas plus le Concerto pour violon (créé en 1881 par Brodski) dont il était pourtant le premier dédicataire. Le jugeant trop difficile, il ne s’y intéressa qu’en… 1893, après la mort du compositeur. Tchaïkovski entre temps, avait modifié sa dédicace !
Tchaïkovski écrit cette courte page à la suite de sa rencontre avec le violoniste hongrois Leopold Auer, dont il fait la connaissance chez Anton Rubinstein en janvier 1875. Alors professeur au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, pédagogue de premier plan qui allait former en particulier Jascha Heifetz, Nathan Milstein et Mischa Elman, Auer est aussi l’un des plus brillants concertistes de sa génération. Le 23 février la pièce est terminée.
Première œuvre concertante écrite par Tchaïkovski pour le violon, la Sérénade est d’un caractère intimiste proche de l’Andantino semplice du Concerto pour piano n°1 que le compositeur vient de finir. Nul accent dramatique ici, mais une cantilène en trois parties : empreinte de nostalgie à son début, plus animée et lumineuse au centre de la partition (mi majeur), avant que la pièce, de construction symétrique, se termine comme elle a commencé.
Par son esprit de romance, son lyrisme délicat que l’on retrouvera dans le solo de violon du duo d’Odette et de Siegfried à l’acte II du Lac des cygnes, la Sérénade mélancolique est vite devenue une œuvre très populaire.
Léopold Auer n’assura pas sa création et n’interpréta la Sérénade que fin 1876. Tchaïkovski n’avait pas fini d’être dépité par le violoniste : Auer ne joua pas plus le Concerto pour violon (créé en 1881 par Brodski) dont il était pourtant le premier dédicataire. Le jugeant trop difficile, il ne s’y intéressa qu’en… 1893, après la mort du compositeur. Tchaïkovski entre temps, avait modifié sa dédicace !
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