Michel Callot, vu la situation actuelle, est-ce que vous avez peur pour l'avenir du cyclisme amateur français ?
Non, peur ce n'est pas le bon mot. Je suis attristé parce que je sens bien qu'il y a une grande souffrance chez les passionnés de cyclisme, qu'ils soient d'ailleurs licenciés de la fédération ou pas. Les gens qui pratiquent avec assiduité notre sport, quelque soit la forme (route, VTT...) souffrent peut-être encore plus dans ce deuxième confinement. On avait repris goût à être dehors, à faire du vélo, et voilà, on est confinés à nouveau. Donc je mesure cette frustration, cette souffrance, et ça m'attriste. Par contre, je n'ai pas peur pour l'avenir, et pour plusieurs raisons.
Cette année, la ligne de conduite de la fédération a été de tout miser sur les activités, travailler avec notre ministère pour pouvoir reprendre le plus vite possible la compétition. On a eu des prémices de compétition dès fin juin avec des contre-la-montre, on a été de loin le premier sport d'été à pouvoir reprendre la compétition. Et ce qu'on a vu, c'est un engouement formidable sur nos courses, parce qu'i y avait un besoin de cette activité, de la compétition, et ça, ce n'est pas mort du tout ! Et on va retrouver le même phénomène dès que les courses reprendront normalement. Donc je n'ai pas peur pour ça, je ressens de la tristesse de voir les gens souffrir à cause de cette privation.
En revanche, là où j'ai un petit peu plus d'inquiétude et là où je sais qu'il faudra soutenir, c'est plutôt par rapport à la vie de nos clubs. La vie associative est durement mise à l'épreuve. Les associations fonctionnent car les gens se rencontrent, ils imaginent des projets ensemble, et tout ça est aujourd'hui mis entre parenthèses pour la deuxième fois cette année. Je pense que s'il y a une fragilité, elle peut être à ce niveau-là, et c'est la raison pour laquelle il faut qu'on soit très, très vigilant, et qu'il faut qu'on fasse tout notre possible pour aider les clubs à repartir dans leur dynamique associative et à se sentir soutenu.
Non, peur ce n'est pas le bon mot. Je suis attristé parce que je sens bien qu'il y a une grande souffrance chez les passionnés de cyclisme, qu'ils soient d'ailleurs licenciés de la fédération ou pas. Les gens qui pratiquent avec assiduité notre sport, quelque soit la forme (route, VTT...) souffrent peut-être encore plus dans ce deuxième confinement. On avait repris goût à être dehors, à faire du vélo, et voilà, on est confinés à nouveau. Donc je mesure cette frustration, cette souffrance, et ça m'attriste. Par contre, je n'ai pas peur pour l'avenir, et pour plusieurs raisons.
Cette année, la ligne de conduite de la fédération a été de tout miser sur les activités, travailler avec notre ministère pour pouvoir reprendre le plus vite possible la compétition. On a eu des prémices de compétition dès fin juin avec des contre-la-montre, on a été de loin le premier sport d'été à pouvoir reprendre la compétition. Et ce qu'on a vu, c'est un engouement formidable sur nos courses, parce qu'i y avait un besoin de cette activité, de la compétition, et ça, ce n'est pas mort du tout ! Et on va retrouver le même phénomène dès que les courses reprendront normalement. Donc je n'ai pas peur pour ça, je ressens de la tristesse de voir les gens souffrir à cause de cette privation.
En revanche, là où j'ai un petit peu plus d'inquiétude et là où je sais qu'il faudra soutenir, c'est plutôt par rapport à la vie de nos clubs. La vie associative est durement mise à l'épreuve. Les associations fonctionnent car les gens se rencontrent, ils imaginent des projets ensemble, et tout ça est aujourd'hui mis entre parenthèses pour la deuxième fois cette année. Je pense que s'il y a une fragilité, elle peut être à ce niveau-là, et c'est la raison pour laquelle il faut qu'on soit très, très vigilant, et qu'il faut qu'on fasse tout notre possible pour aider les clubs à repartir dans leur dynamique associative et à se sentir soutenu.
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