Le gouvernement Français évoque une adaptation du déconfinement pour Noël et un report des dates du "Black Friday". Malgré une légère amélioration sur le front de l'épidémie de Covid-19, le gouvernement joue la prudence et planche sur une "adaptation du confinement" au 1er décembre, avec de nombreuses questions en suspens. "Nous ne sommes pas du tout au déconfinement, on en est même loin", a averti le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à la sortie du Conseil des ministres, préférant parler d'une "adaptation éventuelle du confinement à partir du 1er décembre".
L'exécutif, qui réunissait aussi un Conseil de défense dans la matinée, est confronté à une équation dont découlent beaucoup de questions : comment desserrer l'étau sans prendre le risque de relancer la circulation du virus et d'être contraint à un troisième confinement ?
Devant les députés, mardi, le Premier ministre Jean Castex avait aussi prévenu que des "dispositions de freinage (...) perdureront". "Peut-être nous avons déconfiné un peu trop vite" au printemps, a-t-il reconnu.
"L'épidémie ralentit", a confirmé mardi soir le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, mais la "pression hospitalière reste très forte", avec plus de 32.000 malades hospitalisés. Si la pression s'allège un peu sur les services de réanimation, ils restent soumis à une forte tension: 4.759 patients du Covid-19 sont en réanimation, selon les données de l'agence sanitaire Santé publique France. Un chiffre en légère baisse pour le deuxième jour consécutif. 427 morts liées au Covid-19 ont par ailleurs recensées ces dernières 24h dans les hôpitaux, portant le bilan total des décès à 46.698 depuis le début de l'épidémie en France.
Emmanuel Macron s'exprimera la semaine prochaine pour annoncer sur quels points le confinement sera assoupli. D'ici là, le Premier ministre Jean Castex réunira les chefs de partis et groupes politiques vendredi, au lendemain d'un nouveau point du ministre de la Santé Olivier Véran. Si les salles de sport devraient pouvoir accueillir les mineurs dès le 1er décembre et si les cultes pourraient reprendre aussi à cette date, avec des restrictions sanitaires, la question de la réouverture des commerces dits "non essentiels" n'est pas tranchée.
L'exécutif, qui réunissait aussi un Conseil de défense dans la matinée, est confronté à une équation dont découlent beaucoup de questions : comment desserrer l'étau sans prendre le risque de relancer la circulation du virus et d'être contraint à un troisième confinement ?
Devant les députés, mardi, le Premier ministre Jean Castex avait aussi prévenu que des "dispositions de freinage (...) perdureront". "Peut-être nous avons déconfiné un peu trop vite" au printemps, a-t-il reconnu.
"L'épidémie ralentit", a confirmé mardi soir le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, mais la "pression hospitalière reste très forte", avec plus de 32.000 malades hospitalisés. Si la pression s'allège un peu sur les services de réanimation, ils restent soumis à une forte tension: 4.759 patients du Covid-19 sont en réanimation, selon les données de l'agence sanitaire Santé publique France. Un chiffre en légère baisse pour le deuxième jour consécutif. 427 morts liées au Covid-19 ont par ailleurs recensées ces dernières 24h dans les hôpitaux, portant le bilan total des décès à 46.698 depuis le début de l'épidémie en France.
Emmanuel Macron s'exprimera la semaine prochaine pour annoncer sur quels points le confinement sera assoupli. D'ici là, le Premier ministre Jean Castex réunira les chefs de partis et groupes politiques vendredi, au lendemain d'un nouveau point du ministre de la Santé Olivier Véran. Si les salles de sport devraient pouvoir accueillir les mineurs dès le 1er décembre et si les cultes pourraient reprendre aussi à cette date, avec des restrictions sanitaires, la question de la réouverture des commerces dits "non essentiels" n'est pas tranchée.
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