Daniel Benoin était cette semaine l’Invité de Tébéo et Tébésud. Au lendemain des annonces de Roselyne Bachelot sur la culture, le directeur du théâtre d’Antibes, qui est aussi metteur en scène, s’exprime sur la difficile survie de ce secteur sinistré par la crise sanitaire.
Daniel Benoin, dont « L’avare » avec Michel Boujenah passe actuellement au Théâtre des Variétés à Paris, de 18 à 20 h couvre-feu oblige, a également mis en scène « Misery » de Stephen King, « Le testament » de Sacha Guitry ou encore le célèbre film « Festen » sur une réunion de famille qui tourne au drame…
« Aujourd’hui, c’est le cinéma qui inspire le théâtre. Avant la Seconde Guerre mondiale c’était l’inverse (…). Il y a dix ans que je n’avais pas monté un classique. Je suis très lié au théâtre contemporain (…). Le théâtre a cette qualité qu’il est capable d’écrire très rapidement par rapport à l’actualité, par rapport à ce qui est en train de se passer dans le monde, par rapport à la société telle qu’elle est (…). Les grands classiques, c’est très important mais le théâtre contemporain, ça l’est extrêmement ».
« Un bon ministre de la Culture, c’est celui qui a l’oreille absolue du président. Or Roselyne Bachelot a l’air d’être dans cette situation-là. Ce qu’on m’a raconté sur les discussions avec le ministre de l’Économie, sur l’augmentation effective du budget et la manière dont on allait mettre de l’argent supplémentaire dans la culture est une chose que je ne connaissais que chez Jack Lang. On a une personnalité qui est capable de remettre à plat un certain nombre de choses et d’obtenir des moyens que d’autres n’ont pas obtenu. »
Daniel Benoin, dont « L’avare » avec Michel Boujenah passe actuellement au Théâtre des Variétés à Paris, de 18 à 20 h couvre-feu oblige, a également mis en scène « Misery » de Stephen King, « Le testament » de Sacha Guitry ou encore le célèbre film « Festen » sur une réunion de famille qui tourne au drame…
« Aujourd’hui, c’est le cinéma qui inspire le théâtre. Avant la Seconde Guerre mondiale c’était l’inverse (…). Il y a dix ans que je n’avais pas monté un classique. Je suis très lié au théâtre contemporain (…). Le théâtre a cette qualité qu’il est capable d’écrire très rapidement par rapport à l’actualité, par rapport à ce qui est en train de se passer dans le monde, par rapport à la société telle qu’elle est (…). Les grands classiques, c’est très important mais le théâtre contemporain, ça l’est extrêmement ».
« Un bon ministre de la Culture, c’est celui qui a l’oreille absolue du président. Or Roselyne Bachelot a l’air d’être dans cette situation-là. Ce qu’on m’a raconté sur les discussions avec le ministre de l’Économie, sur l’augmentation effective du budget et la manière dont on allait mettre de l’argent supplémentaire dans la culture est une chose que je ne connaissais que chez Jack Lang. On a une personnalité qui est capable de remettre à plat un certain nombre de choses et d’obtenir des moyens que d’autres n’ont pas obtenu. »
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