Bernard Wideman -
André*, le prêtre qui m’a annoncé la mort de Bernard, m’a donné quelques informations sur ses derniers moments de vie sur terre, difficiles à assumer.
Mais, m’a dit André, en ce 15 août, jour de son « assomption », Marie vient le prendre la main afin d’opérer ce passage difficile.
André n’est pas prêtre du Prado. Ce qui lui donne sans doute la possibilité d’ajouter : « Bernard, c’était un vrai pradosien ! » Je dis cela en pensant que j’aimerai bien que l’on dise la même chose à mon sujet quand le moment sera venu.
Je retiens de Bernard l’homme qu’il était ; jovial, toujours souriant, plein d’humour. Accueillant, simple… un homme de fortes convictions.
Il avait une façon originale de capter l’attention les auditeurs, lors d’une assemblée, quand il célébrait une eucharistie, une célébration ou une réunion. Il avait le don de mettre en relief les aspects plaisants, insolites de la personne pour laquelle on priait. Il soulignait clairement le sens d’un rassemblement notamment avec ses créations visuelles.
En effet, Bernard savait merveilleusement rendre vivant par des tableaux, des dessins astucieusement travaillés et actualisés, un quartier populaire où se trouvait indiqué le thème d’une rencontre. Tout était vraiment en lien avec la vie concrète, lui donnant sa signification profonde.
L’Évangile lui tenait à cœur.
Je n’ai jamais été le voir à « Louise Thérèse », la maison à Écully de ses derniers jours, sans qu’il me montre des petites fiches sur lesquelles il y avait des scènes d’Évangile, des paroles du Christ avec, parfois, un bref commentaire. Il les laissaient à celles et ceux qui venaient le voir.
Il m’a dit un jour que, parfois, au lieu de se rendre à le messe avec l’Assemblée réunie, il faisait le choix de rejoindre celles et ceux qui ne pouvaient se déplacer.
Voilà, simplement, quelques flashes de sa personnalité signifiant qu’il se laissait façonner par l’Esprit du Christ.
Oui, l’Esprit le poussait discrètement, sans bruit à suivre Jésus-Christ au plus près, à la manière d’Antoine Chevrier, amis des petits et des pauvres. En tout cas, c’est que je perçois, reçois du témoignage de sa vie.
Alexis Hôpital, prêtre du Prado
André*, le prêtre qui m’a annoncé la mort de Bernard, m’a donné quelques informations sur ses derniers moments de vie sur terre, difficiles à assumer.
Mais, m’a dit André, en ce 15 août, jour de son « assomption », Marie vient le prendre la main afin d’opérer ce passage difficile.
André n’est pas prêtre du Prado. Ce qui lui donne sans doute la possibilité d’ajouter : « Bernard, c’était un vrai pradosien ! » Je dis cela en pensant que j’aimerai bien que l’on dise la même chose à mon sujet quand le moment sera venu.
Je retiens de Bernard l’homme qu’il était ; jovial, toujours souriant, plein d’humour. Accueillant, simple… un homme de fortes convictions.
Il avait une façon originale de capter l’attention les auditeurs, lors d’une assemblée, quand il célébrait une eucharistie, une célébration ou une réunion. Il avait le don de mettre en relief les aspects plaisants, insolites de la personne pour laquelle on priait. Il soulignait clairement le sens d’un rassemblement notamment avec ses créations visuelles.
En effet, Bernard savait merveilleusement rendre vivant par des tableaux, des dessins astucieusement travaillés et actualisés, un quartier populaire où se trouvait indiqué le thème d’une rencontre. Tout était vraiment en lien avec la vie concrète, lui donnant sa signification profonde.
L’Évangile lui tenait à cœur.
Je n’ai jamais été le voir à « Louise Thérèse », la maison à Écully de ses derniers jours, sans qu’il me montre des petites fiches sur lesquelles il y avait des scènes d’Évangile, des paroles du Christ avec, parfois, un bref commentaire. Il les laissaient à celles et ceux qui venaient le voir.
Il m’a dit un jour que, parfois, au lieu de se rendre à le messe avec l’Assemblée réunie, il faisait le choix de rejoindre celles et ceux qui ne pouvaient se déplacer.
Voilà, simplement, quelques flashes de sa personnalité signifiant qu’il se laissait façonner par l’Esprit du Christ.
Oui, l’Esprit le poussait discrètement, sans bruit à suivre Jésus-Christ au plus près, à la manière d’Antoine Chevrier, amis des petits et des pauvres. En tout cas, c’est que je perçois, reçois du témoignage de sa vie.
Alexis Hôpital, prêtre du Prado
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