Il n’a pas fallu attendre la pandémie de Covid-19 pour réfléchir à notre surexposition aux écrans et notamment celle des plus jeunes. Avant le confinement, les adolescents passaient déjà jusqu’à 8h par jour devant un écran (un tiers de leur vie consommé en jeux, réseaux sociaux et films). Pour les adultes, c’était au moins 5h.
La consommation massive des écrans inquiète depuis longtemps le monde de la santé car pour beaucoup d’utilisateurs, elle est devenue incontrôlable et s’apparente à une véritable addiction. Dette de sommeil, anxiété, troubles de l’attention - le temps moyen d’attention sur un écran est tombé à 9 secondes - difficulté de mémorisation, retard d’apprentissage chez les plus jeunes. Les médecins nomment ce nouveau syndrome « EPEE » pour Exposition Précoce et Excessive aux Ecrans.
Pendant plusieurs semaines, la France a vécu à l’heure du confinement et dans la plupart des foyers le temps consacré aux écrans a explosé. Télétravail, réseaux sociaux et jeux, tout incite à passer plus de temps avec son smartphone, sa tablette ou son ordinateur. Comment limiter et contrôler l’activité virtuelle et préparer le retour à la vie « normale » sans risque de troubles pour la santé mentale ?
En France, la prévention reste timide. Une proposition de loi pour limiter l’exposition des enfants est toujours dans les cartons. Pourtant des initiatives existent. Une université a ouvert un cursus où la prise de notes sur ordinateur est interdite. Les résultats s’améliorent et les étudiants qui découvrent le stylo et le cahier adhèrent. Pour les collégiens qui décrochent à cause de troubles liés aux écrans, un neurologue applique une méthode qui restaure un minimum d’attention.
Le documentaire Ecran total : le cerveau hyperconnecté réalisé par Yan Di Meglio sera suivi d’un débat animé par Marina Carrère-d’Encausse, Philippe Charlier et Emma Strack.
La consommation massive des écrans inquiète depuis longtemps le monde de la santé car pour beaucoup d’utilisateurs, elle est devenue incontrôlable et s’apparente à une véritable addiction. Dette de sommeil, anxiété, troubles de l’attention - le temps moyen d’attention sur un écran est tombé à 9 secondes - difficulté de mémorisation, retard d’apprentissage chez les plus jeunes. Les médecins nomment ce nouveau syndrome « EPEE » pour Exposition Précoce et Excessive aux Ecrans.
Pendant plusieurs semaines, la France a vécu à l’heure du confinement et dans la plupart des foyers le temps consacré aux écrans a explosé. Télétravail, réseaux sociaux et jeux, tout incite à passer plus de temps avec son smartphone, sa tablette ou son ordinateur. Comment limiter et contrôler l’activité virtuelle et préparer le retour à la vie « normale » sans risque de troubles pour la santé mentale ?
En France, la prévention reste timide. Une proposition de loi pour limiter l’exposition des enfants est toujours dans les cartons. Pourtant des initiatives existent. Une université a ouvert un cursus où la prise de notes sur ordinateur est interdite. Les résultats s’améliorent et les étudiants qui découvrent le stylo et le cahier adhèrent. Pour les collégiens qui décrochent à cause de troubles liés aux écrans, un neurologue applique une méthode qui restaure un minimum d’attention.
Le documentaire Ecran total : le cerveau hyperconnecté réalisé par Yan Di Meglio sera suivi d’un débat animé par Marina Carrère-d’Encausse, Philippe Charlier et Emma Strack.
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