Au mois de mai 1990, deux squats animés par le Comité des Mal Logés ont été expulsés par la police : 67 rue des Vignoles dans le 20ème, 32 rue de la Fontaine au Roi, dans le 11ème.
Les habitant-e-s, au lieu de se disperser, se sont regroupés dans le square clôturé de la Place de la Réunion et, ensemble avec des militant-e-s et des soutien-ne-s de différentes organisations, ont commencé une longue lutte pour leur relogement.
Le film, ici présenté en deux parties, montre l'importance historique de cette lutte. D'une part elle a annoncé le retour sur la scène politique de l'Abbé Pierre, figure historique de l'hiver 54 et la lutte pour un logement décent pour tous, mai qui avait quelque peu disparu pendant la période précédente. C'est aussi le moment où le Comité des Mal Logés, syncrétisme d'individus d'inspiration maoiste un peu dogmatique et anarchistes un peu spontanéistes, s'est cassé. En octobre 1990 à la fin de ce campement est né l'association Droit au Logement, le DAL, qui se targue d'être un mouvement de type d'action syndicale des mal logés.
Pour le cinéaste, et pour quelques uns des occupants de la Place, ce n'était pas là l'essentiel. L'essentiel c'était dans l'harmonie étrange et bigarrée de cet été où co-habitaient dans une bonne entente presque continue des "communautés" et des individus de mode de vie et d'aspiration très différentes. Mais tous les laissés pour compte du capitalisme triomphant et de la spéculation féroce de l'époque. C'est à ce "commune éphémère" que
le film rend hommage, et c'est ce qui rendait cet espace si spécial.
Les habitant-e-s, au lieu de se disperser, se sont regroupés dans le square clôturé de la Place de la Réunion et, ensemble avec des militant-e-s et des soutien-ne-s de différentes organisations, ont commencé une longue lutte pour leur relogement.
Le film, ici présenté en deux parties, montre l'importance historique de cette lutte. D'une part elle a annoncé le retour sur la scène politique de l'Abbé Pierre, figure historique de l'hiver 54 et la lutte pour un logement décent pour tous, mai qui avait quelque peu disparu pendant la période précédente. C'est aussi le moment où le Comité des Mal Logés, syncrétisme d'individus d'inspiration maoiste un peu dogmatique et anarchistes un peu spontanéistes, s'est cassé. En octobre 1990 à la fin de ce campement est né l'association Droit au Logement, le DAL, qui se targue d'être un mouvement de type d'action syndicale des mal logés.
Pour le cinéaste, et pour quelques uns des occupants de la Place, ce n'était pas là l'essentiel. L'essentiel c'était dans l'harmonie étrange et bigarrée de cet été où co-habitaient dans une bonne entente presque continue des "communautés" et des individus de mode de vie et d'aspiration très différentes. Mais tous les laissés pour compte du capitalisme triomphant et de la spéculation féroce de l'époque. C'est à ce "commune éphémère" que
le film rend hommage, et c'est ce qui rendait cet espace si spécial.
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Court métrage