Entretien du 3 décembre 2019, avec Georges Nurdin « WANAMATCHA »
- il y a 4 ans
C’est à l’IUT Bordeaux-Montaigne (CRM) que Georges Nurdin, ce citoyen du monde, se dévoile à l’occasion de son premier roman Wanamatcha. Originaire de Nouvelle Calédonie, il connaît bien la culture canaque, les coutumes et les traditions de cette région du Monde à laquelle il est très attaché. Il aborde aussi un sujet central l’Intelligence artificielle.
Curieux, Georges Nurdin aime à bâtir des ponts entre cultures, langues, sciences sociales et politiques, histoire, philosophie, sciences de l’éducation et bien entendu sciences économiques : son domaine professionnel. Sa carrière l’a mené jusqu’aux États-Unis (en direction exécutive en grand groupe comme Du Pont de Nemours et General Electric). Il a ensuite pris la direction de Filiales (Amérique du Sud, Asie, Europe de l’Est, Russie, Afrique).
Après de nombreux ouvrages sur les techniques managériales, Georges Nurdin s’attaque au roman. Dans cette fiction, les réflexions sociétales, culturelles, politiques, scientifiques résonnent en rebondissements et surprises, et font écho au titre Wanamatcha, expression canaque ancrée dans l’enfance Calédonienne de l’auteur.
Dans cette fresque sur deux siècles, Georges Nurdin brise les codes et fait des femmes de Wanamatcha les vraies héroïnes, romantiques aux capacités hors normes. “Dans ce livre, les “James Bond girls” deviennent des “James Bond boys” !
La ligne conductrice du roman fait s’entrecroiser nouvelles technologies, légendes et mythes du Pacifique. L’auteur souligne la différence entre la Polynésie (environnement doux et féminin) et la Mélanésie (un environnement violent
Wanamatcha raconte l’histoire d’une lignée de femmes qui ont puisé leur héritage sur les terres nouvelles calédoniennes. La première moitié du roman s’articule autour de successions de scènes et de sauts spatio-temporels où chaque femme de la lignée est confrontée à son héritage à la fois familial, culturel et génétique. L’auteur nous parle de cette Amborella, première fleur de la création qu’il utilise comme symbole de cet héritage et de la spiritualité A titre d’illustration les pétroglyphes, qui s’apparentent à un langage, pourraient permettre aux Hommes de communiquer entre eux.
L’auteur rappelle aussi que, culturellement, les civilisations se sont toujours confrontées et rencontrées. Au détour d’un chapitre, situé à la fin 19ème siècle, la posture du Père Vincent, personnage qui a réellement existé, guide le lecteur vers la prise de conscience de notre conditionnement sociétal et culturel.
Georges Nurdin aborde l’intelligence artificielle avec le robot « Control ». Des questions affluent dans la mesure où justice, sécurité, politique, santé pourraient être gouvernées par des Intelligences Artificielles. Quel avenir pour notre espèce, nos institutions sociétales et notre humanisme ?
Synthèse réalisée par Marion ALBERTI HELIBERT, Leatitia GAGLI, Catherine GREE, Amanda HADDAD, Mathilde PERES
IUT Bordeaux-Montaigne Communication des organisations promotion 2019-2020
Curieux, Georges Nurdin aime à bâtir des ponts entre cultures, langues, sciences sociales et politiques, histoire, philosophie, sciences de l’éducation et bien entendu sciences économiques : son domaine professionnel. Sa carrière l’a mené jusqu’aux États-Unis (en direction exécutive en grand groupe comme Du Pont de Nemours et General Electric). Il a ensuite pris la direction de Filiales (Amérique du Sud, Asie, Europe de l’Est, Russie, Afrique).
Après de nombreux ouvrages sur les techniques managériales, Georges Nurdin s’attaque au roman. Dans cette fiction, les réflexions sociétales, culturelles, politiques, scientifiques résonnent en rebondissements et surprises, et font écho au titre Wanamatcha, expression canaque ancrée dans l’enfance Calédonienne de l’auteur.
Dans cette fresque sur deux siècles, Georges Nurdin brise les codes et fait des femmes de Wanamatcha les vraies héroïnes, romantiques aux capacités hors normes. “Dans ce livre, les “James Bond girls” deviennent des “James Bond boys” !
La ligne conductrice du roman fait s’entrecroiser nouvelles technologies, légendes et mythes du Pacifique. L’auteur souligne la différence entre la Polynésie (environnement doux et féminin) et la Mélanésie (un environnement violent
Wanamatcha raconte l’histoire d’une lignée de femmes qui ont puisé leur héritage sur les terres nouvelles calédoniennes. La première moitié du roman s’articule autour de successions de scènes et de sauts spatio-temporels où chaque femme de la lignée est confrontée à son héritage à la fois familial, culturel et génétique. L’auteur nous parle de cette Amborella, première fleur de la création qu’il utilise comme symbole de cet héritage et de la spiritualité A titre d’illustration les pétroglyphes, qui s’apparentent à un langage, pourraient permettre aux Hommes de communiquer entre eux.
L’auteur rappelle aussi que, culturellement, les civilisations se sont toujours confrontées et rencontrées. Au détour d’un chapitre, situé à la fin 19ème siècle, la posture du Père Vincent, personnage qui a réellement existé, guide le lecteur vers la prise de conscience de notre conditionnement sociétal et culturel.
Georges Nurdin aborde l’intelligence artificielle avec le robot « Control ». Des questions affluent dans la mesure où justice, sécurité, politique, santé pourraient être gouvernées par des Intelligences Artificielles. Quel avenir pour notre espèce, nos institutions sociétales et notre humanisme ?
Synthèse réalisée par Marion ALBERTI HELIBERT, Leatitia GAGLI, Catherine GREE, Amanda HADDAD, Mathilde PERES
IUT Bordeaux-Montaigne Communication des organisations promotion 2019-2020