• il y a 4 ans
Jean qui rit, Jean qui pleure : d’un côté Nissan dont les profits s’effondrent, ferme des usines et supprime des milliers de postes. De l’autre Tesla qui, lui, perd toujours de l’argent, annonce des livraisons records, le démarrage de la production d’un nouveau modèle. Et son cours de Bourse s’envole.

Elon Musk, est souvent là où on ne l’attend pas. Il y a deux ans, quand le marché automobile mondial était en pleine forme, des gérants de fonds annonçaient Tesla au bord de la faillite. Aujourd’hui que le marché mondial est en pleine déprime, le spécialiste de la voiture électrique fait un carton : il vient de lancer plus tôt que prévu la production d’un nouveau SUV, le Model Y. Grâce à lui, plus de 500 000 véhicules Tesla, tous modèles confondus, devraient sortir de l’usine californienne de Fremont cette année, contre environ 365 000 l’an dernier. 

Eh oui, Tesla reste un nain comparé aux géants à 10 millions de véhicules produits que sont les Volkswagen Toyota et Renault-Nissan. Mais, quand les géants luttent pour défendre leurs parts de marché sur un marché qui se réduit, en raison de la chute des ventes en Chine notamment, Tesla fait figure de petit poucet agile. 

Son marché à lui, celui de la voiture propre, est en plein développement. Il n’a pas à revoir sa gamme de modèles puisque, parti de zéro, il lance des produits qui plaisent. Je rappelle que le 1er modèle de Tesla aux performances spectaculaires, qui est le modèle S, est sorti de l’usine de Californie en 2012 seulement.

Aujourd’hui, Tesla pèse 104 milliards de dollars en Bourse, il fait partie des groupes automobile les mieux valorisés au monde. On sait la fragilité d’un cours de Bourse, mais pour Elon Musk c’est une petite revanche sur ceux qui pariaient sur sa chute.

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