Bienvenue à l’essai de la Seat Mii Electric. La Seat Mii, vous la connaissez déjà, c’est une micro-citadine qui se positionne sous l’Ibiza. C’est un modèle qui a été arrêté en commercialisation courant 2019 mais qui revient quelques mois plus tard en version électrique. Seat a pour objectif de respecter les barèmes de CO2 au niveau européen qui fixe la moyenne des émissions de CO2 par constructeur à 95 grammes/kilomètre à partir de 2020 donc il a fallu développer rapidement un modèle électrique sur une base existante, donc thermique à la base. La voiture n’a pas subi de modification profonde : on reconnaît tout de suite la Seat Mii à part quelques détails, notamment des logos à l’extérieur, un traitement spécifique de la planche de bord, des touches spécifiques aux voitures électriques sur la console centrale et sur l’instrumentation. Donc il n’y a pas de révolution, mais la bonne idée de Seat est d’avoir mis ses batteries Lithium Ion sous le châssis. On sauvegarde ainsi l’espace intérieur, très correct pour 4 passagers. Le coffre est sauvegardé également avec un double fond assez pratique. C’est une citadine accomplie qui a sous le capot un moteur électrique de 83 ch, largement suffisant pour une utilisation urbaine et qui n’est pas ridicule en dehors des villes. On a notamment pris l’autoroute à plus de 130 km/h et la voiture s’y comporte très bien avec un bon confort de suspension : il n’y a pas de dégradation du confort par rapport à une version thermique. Autre point positif : le rapport prix/équipement. Il faut savoir que la Seat Mii électrique débute à 21920 € avec un équipement très complet et bien-sûr le bonus écologique de 6000 €. Il y a une autonomie WLTP de 260 km voire 340 en utilisation 100 % urbaine, ce qui est très bien. Au final, on a un modèle polyvalent avec une autonomie plus que correcte, des qualités de confort et ce prix/équipement alléchant. L’ensemble est donc plutôt une bonne réussite.
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