• il y a 5 ans
En janvier 2015, Narimène, de confession musulmane, part en congé parental. Elle est employée de la société de prêt-à-porter Camaïeu à Toulouse en tant que vendeuse et elle a déjà trois ans d'ancienneté. À son retour du congé parental, la jeune femme porte un voile, qui lui couvre les oreilles, le cou et les cheveux, mais pas son visage. Ses employeurs lui réclament immédiatement d'enlever ce signe religieux qu'elle ne portait pas avant, ce qu'elle refuse de faire. Narimène est licenciée, mesure qui sera validée par le conseil de prud'hommes de Toulouse, lequel estime qu'elle n'a fait l'objet d'aucune intention discriminatoire. Camaïeu assure, en vertu du Code du travail, que l'employeur peut imposer des contraintes vestimentaires « si elles sont justifiées par la nature des tâches à accomplir ». La salariée fait appel et les magistrats ont estimé que la jeune femme a bien fait l'objet d'une « discrimination fondée sur les convictions religieuses ». Camaïeu a été condamné à lui verser la somme de 10 000 euros.

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