Pour mieux protéger les victimes de viol et non plus les agresseurs, les Japonaises manifestent

  • il y a 5 ans
La législation nippone, qui date de 1907, remet systématiquement en cause la parole des victimes.

Elle demande des preuves solides de l’usage de menaces, ou de l’incapacité de la victime à échapper à l’agression.

L’absence de consentement, ainsi que la notion d’abus psychologique ne sont donc pas un critère pour le texte.

Il reste à la charge de la victime de prouver qu’elle a fait tout son possible pur échapper au viol.

Un flou juridique qui est à l’origine de nombreux acquittements, en faveur des agresseurs.

Une situation intolérable, pointée du doigt par plusieurs associations.

Une pétition, forte de plus de 47 000 signatures, réclame en priorité une redéfinition de la notion de consentement.

Espérons que ces voix courageuses encouragent le gouvernement à entamer une refonte en profondeur de la loi.

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