• il y a 5 ans
Ce sont des troubles difficiles à repérer, même pour les professionnels de santé : la boulimie et l'hyperphagie boulimique touchent 3 à 5% de la population. Durant les crises, les malades ingèrent de très grandes quantités de nourriture en peu de temps, puis, dans le cas de la boulimie, se font vomir. La Haute Autorité de Santé a donc publié des fiches pratiques pour mieux repérer ces malades qui, par honte ou par culpabilité, n'osent souvent pas en parler. Ces fiches sont destinées aux professionnels de santé mais aussi aux malades et à leur proches. "Pour beaucoup de gens, on est juste un bon-vivant. C'est pas du tout ça, c'est une vraie souffrance. J'aurais aimé qu'un médecin me dise attention, j'aurais aimé ne pas en arriver là", Charlotte, souffre d'hyperphagie boulimique. Une fiche recense notamment les situations à risque et les signes cliniques qui doivent alerter : usage inapproprié de laxatifs, pratique intensive du sport sont autant de signes peu visibles. "Parfois on met des années à mettre le doigt dessus. Il peut y avoir les signes comme les doigts abîmés, les dents. Il faut être vigilant et laisser du temps à la personne pour s'exprimer", Dr Arnaud Cocaul, nutritionniste. La HAS a aussi établi une liste de recommandations pour la prise en charge de ces troubles. Elle insiste notamment sur l'importance de "traiter les troubles psychiques associés", comme la dépression, les troubles de la personnalité, les troubles addictifs.

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