Chroniqueur : Alex Jaffray
Pour célébrer l'ouverture du musée Louis de Funès à Saint-Raphaël, voici le 33 tours « Écoutez le cinéma ! » réunissant les partitions emblématiques de ses films : « Le Gendarme de Saint-Tropez », « Le Corniaud », « La Grande vadrouille », « Oscar », « Le Grand restaurant », « Le Petit baigneur », « La Folie des grandeurs »… Portrait musical d’un grand de la comédie à la française.
On associe toujours Louis de Funès à une mimique, mais aussi à une musique.
La collection dirigée par Stéphane Lerouge, « Ecoutez le cinéma », publie le coffret très complet « Louis de Funès – Musiques de films 1963-1973 ». 19 ans de partitions en cinq heures de musique. Tous les grands films défilent au fil des partitions de Gérard Calvi à Georges Delerue, en passant par Michel Magne, Raymond Lefèvre, François de Roubaix. Certaines B.O. n’ont même jamais été publiées en disque auparavant.
Evidemment l’une des partitions que nous connaissons par cœur est celle composée par Vladimir Cosma en 1973 pour « Les aventures de Rabbi Jacob ». Cosma venait de composer la B.O. du « Grand blond avec une chaussure noire », et signe ici sa première collaboration avec Gérard Oury.
Oury lui demande de faire une proposition. Lorsque Cosma lui soumet au piano, il l’emmène directement au studio de Boulogne afin de demander l’avis de de Funès (pianiste à l’oreille pointue). L’enthousiasme est total.
Deux ans plus tôt, autre grand succès de Gérard Oury, « La Folie des grandeurs ».
Louis de Funès y joue un personnage fourbe et cupide aux côtés d’Yves Montand.
Oury a fait appel cette fois-ci, à quelqu’un que l’on connaît peu pour ses B.O. : Michel Polnareff.
(Il n’est évidemment pas le premier chanteur à s’essayer à la musique de films, mais ce n’est pas donné à tout le monde). En 71, Polnareff est au sommet de sa gloire, mais pas un musicien facile. Oury a envie d’un peu de fraicheur pour sa nouvelle bande son (il sortait d’une collaboration avec Georges Delerue).
On termine avec Le film franco-italien « L’homme-orchestre » de Serge Korber. Louis de Funès y joue un maître de ballet en surchauffe, et c’est François de Roubaix, pionnier français du home-studio et de l’électronique, signe la B.O. L’assemblage de Funès / de Roubaix fait des étincelles (dans le sens feu d’artifice), qui fait la singularité du film.
C’est le premier film de de Funès dont la bande originale ait fait l’objet d’un 33 tours.
Ça se passe à la Villette, les Smmmile Festival un festival Vegan et Pop - quatrième édition les 13, 14 et 15/09 à La Villette.
Au programme : cuisine végétale, concerts et DJ sets avec Vanessa Wagner, Loane, Wakanda DJ set et bien d’autres.
Pour célébrer l'ouverture du musée Louis de Funès à Saint-Raphaël, voici le 33 tours « Écoutez le cinéma ! » réunissant les partitions emblématiques de ses films : « Le Gendarme de Saint-Tropez », « Le Corniaud », « La Grande vadrouille », « Oscar », « Le Grand restaurant », « Le Petit baigneur », « La Folie des grandeurs »… Portrait musical d’un grand de la comédie à la française.
On associe toujours Louis de Funès à une mimique, mais aussi à une musique.
La collection dirigée par Stéphane Lerouge, « Ecoutez le cinéma », publie le coffret très complet « Louis de Funès – Musiques de films 1963-1973 ». 19 ans de partitions en cinq heures de musique. Tous les grands films défilent au fil des partitions de Gérard Calvi à Georges Delerue, en passant par Michel Magne, Raymond Lefèvre, François de Roubaix. Certaines B.O. n’ont même jamais été publiées en disque auparavant.
Evidemment l’une des partitions que nous connaissons par cœur est celle composée par Vladimir Cosma en 1973 pour « Les aventures de Rabbi Jacob ». Cosma venait de composer la B.O. du « Grand blond avec une chaussure noire », et signe ici sa première collaboration avec Gérard Oury.
Oury lui demande de faire une proposition. Lorsque Cosma lui soumet au piano, il l’emmène directement au studio de Boulogne afin de demander l’avis de de Funès (pianiste à l’oreille pointue). L’enthousiasme est total.
Deux ans plus tôt, autre grand succès de Gérard Oury, « La Folie des grandeurs ».
Louis de Funès y joue un personnage fourbe et cupide aux côtés d’Yves Montand.
Oury a fait appel cette fois-ci, à quelqu’un que l’on connaît peu pour ses B.O. : Michel Polnareff.
(Il n’est évidemment pas le premier chanteur à s’essayer à la musique de films, mais ce n’est pas donné à tout le monde). En 71, Polnareff est au sommet de sa gloire, mais pas un musicien facile. Oury a envie d’un peu de fraicheur pour sa nouvelle bande son (il sortait d’une collaboration avec Georges Delerue).
On termine avec Le film franco-italien « L’homme-orchestre » de Serge Korber. Louis de Funès y joue un maître de ballet en surchauffe, et c’est François de Roubaix, pionnier français du home-studio et de l’électronique, signe la B.O. L’assemblage de Funès / de Roubaix fait des étincelles (dans le sens feu d’artifice), qui fait la singularité du film.
C’est le premier film de de Funès dont la bande originale ait fait l’objet d’un 33 tours.
Ça se passe à la Villette, les Smmmile Festival un festival Vegan et Pop - quatrième édition les 13, 14 et 15/09 à La Villette.
Au programme : cuisine végétale, concerts et DJ sets avec Vanessa Wagner, Loane, Wakanda DJ set et bien d’autres.
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