Tir de missile M51 13 novembre 2008 landes armement
Le missile M51 est destiné à succéder au M45 pour équiper les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de nouvelle génération de la Force océanique stratégique française (FOST).
La France a procédé jeudi avec succès à son troisième tir d'essai d'un missile stratégique intercontinental M51 selon la DGA (Délégation générale pour l'armement). Ce dernier est destiné aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de nouvelle génération, à commencer par Le Terrible, lancé en mars et qui en recevra 16 exemplaires. D'une hauteur de 12 mètres et d'un poids maximal de 56 tonnes avec ses six têtes nucléaires, le M51 disposera, par rapport aux M45 actuels, d'une portée sensiblement accrue (de l'ordre de 8.000 km contre 6.000 km) et d'une précision améliorée. Ce troisième "vol expérimental" et "premier essai sous-marin" a été "réalisé depuis le pas de tir immergé du centre d'essais de lancement de missiles (CELM)" de Biscarosse, dans les Landes, a précisé le ministère de la Défense.
Le tir a été "effectué, comme toujours, sans arme", autrement dit sans tête nucléaire, et "conformément à l'ensemble des engagements internationaux de la France en matière de sécurité, de transparence et de non-prolifération". Le ministère avait annoncé fin 2004 la notification à EADS Space Transportation d'une commande d'un montant de 3 milliards d'euros pour la production du M51, le coût global du développement du programme s'élevant à 5 milliards d'euros. Ces missiles doivent équiper les sous-marins français à partir de 2010. Les deux essais précédents remontaient au 9 novembre 2006 et au 21 juin 2007.
(source : DGA)
La France a procédé jeudi avec succès à son troisième tir d'essai d'un missile stratégique intercontinental M51 selon la DGA (Délégation générale pour l'armement). Ce dernier est destiné aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de nouvelle génération, à commencer par Le Terrible, lancé en mars et qui en recevra 16 exemplaires. D'une hauteur de 12 mètres et d'un poids maximal de 56 tonnes avec ses six têtes nucléaires, le M51 disposera, par rapport aux M45 actuels, d'une portée sensiblement accrue (de l'ordre de 8.000 km contre 6.000 km) et d'une précision améliorée. Ce troisième "vol expérimental" et "premier essai sous-marin" a été "réalisé depuis le pas de tir immergé du centre d'essais de lancement de missiles (CELM)" de Biscarosse, dans les Landes, a précisé le ministère de la Défense.
Le tir a été "effectué, comme toujours, sans arme", autrement dit sans tête nucléaire, et "conformément à l'ensemble des engagements internationaux de la France en matière de sécurité, de transparence et de non-prolifération". Le ministère avait annoncé fin 2004 la notification à EADS Space Transportation d'une commande d'un montant de 3 milliards d'euros pour la production du M51, le coût global du développement du programme s'élevant à 5 milliards d'euros. Ces missiles doivent équiper les sous-marins français à partir de 2010. Les deux essais précédents remontaient au 9 novembre 2006 et au 21 juin 2007.
(source : DGA)