Dix personnes fusillées près de la gare SNCF, trois autres abattues dans la campagne, deux boulangeries incendiées et des dizaines de personnes envoyées en déportation par des soldats allemands. C'est le triste bilan de la journée du 8 juillet 1944, à Saint-André-le-Gaz. Tout est parti de la veille, le 7 juillet, lorsque le maquis de la Frette distribuait du tabac et de la farine dans le village. À l'époque, Roger Gallien était âgé de 17 ans. Ancien instituteur et maire de la commune, il a immortalisé cet événement il y a plusieurs années dans un livret, illustré par ses élèves, alors âgés de 11 ans. Aujourd'hui, à 92 ans, tout est encore frais dans sa mémoire. Il raconte. Le 75e anniversaire de la tragédie de Saint-André-le-Gaz sera commémoré ce dimanche 7 juillet, à 10 heures, place de la gare.
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