La France insoumise d’avoir « organisé contre lui une procédure accusatoire violant les droits de l’homme afin de salir sa réputation ». En pleine campagne pour les européennes, il était en quatorzième position sur la liste du mouvement. Thomas Guénolé avait été signalé à LFI en 2019 pour « harcèlement sexuel » par une personne qui avait été son élève à Sciences Po en 2017. Le pôle d’écoute et de vigilance contre les violences sexuelles et sexistes de LFI avait rédigé un rapport interne jugeant Thomas Guénolé coupable de « harcèlement sexuel ». Il demandait alors son exclusion de la liste des candidats LFI aux européennes. Le comité électoral de LFI avait ensuite annoncé le 3 avril à Thomas Guénolé qu’il était «accusé de harcèlement sexuel ». Un interrogatoire avait été annulé à la dernière minute par le comité au motif que Guénolé exigeait la présence de son avocat. « La démocratie à La France insoumise est un simulacre […] Opportunément, les dirigeants de La France insoumise se mettent à employer contre moi des méthodes staliniennes. » , écrit-il. Thomas Guénolé a donc décidé de répliquer sur le terrain judiciaire. Son assignation en justice fait état d’une « procédure imaginée » par le parti destinée à le « broyer ». Les faits reprochés, qu’ils soient avérés ou non, ne relèveraient pas du délit de harcèlement sexuel.
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