Scission à l’Unef : 86 militants, les plus à gauche, claquent la porte du syndicat

De nombreux membres du syndicat étudiant ont décidé de claquer la porte, reprochant notamment à l’organisation d’avoir délaissé « la lutte des classes ». « Nous refusons d’avoir pour rôle d’être la maison commune de la gauche sur les établissements d’enseignement supérieur », ont-ils notamment indiqué dans une longue lettre.

Une partie des militants de l’Unef, parmi les plus à gauche, ont claqué la porte du syndicat étudiant, reprochant notamment à l’organisation d’avoir délaissé « la lutte des classes », un départ que la présidente du syndicat Mélanie Luce a déploré lundi.

Dans une lettre de 22 pages, très critique, 86 militants de l’Unef issus principalement du courant TUAS (Tendance unité et action syndicale), qui avaient remporté quelque 20 % des suffrages lors du dernier congrès en avril 2017, expliquent les raisons de leur départ.