Suite à l'incendie cette nuit d'un petit entrepôt dans la ZI de la Grand Colle située au Nord de la commune - sinistre rapidement maîtrisé par les pompiers - ces derniers ont détecté une odeur suspecte qui persistait dans l'atmosphère. Par précaution, ils ont bouclé toute la zone dans un large périmètre de sécurité, le temps d'identifier le produit. L'entrepôt appartient en effet à une PME qui intervient sur les bateaux et qui stocke des produits chimiques en petites quantités. Un moment suspectée, la phosphine, un produit très inflammable et toxique. Après examen, il s'avère qu'il s'agit en fait de phosphure d'aluminium qui dégage une odeur caractéristique semblable à de l'ail. Conditionné sous forme de galets (similaires à ceux de chlore utilisés dans les piscines), le phosphure est usuellement déposé dans les cales des navires où, au contact de l'humidité, il dégage des émanations qui servent de répulsifs pour les nuisibles. Une fois utilisés, l'entreprise de Port-de-Bouc récupère ces galets et les conditionne avant destruction, c'est ce stock, une trentaine de kilogrammes, qui a été en partie brûlé.
Aidé par un fort mistral, les pompiers de Martigues, Port-de-Bouc et Saint-Mitre (une dizaine étaient encore présents en cette matinée contre une vingtaine cette nuit au plus fort de l'incendie), ont réduit le périmètre de sécurité au fur et à mesure de l'affaiblissement des émanations. Selon le capitaine Timmerman, responsable des opérations de secours auprès des pompiers, on est désormais loin de valeurs toxicologiques inquiétantes.
Une entreprise doit traiter les égouts suite aux écoulements des eaux d'incendie et une autre société spécialisée doit venir récupérer les produits chimiques. Deux membres de la police scientifique, avec leurs tenues blanches caractéristiques, étaient également sur place pour déterminer la nature accidentelle ou non de l'incendie.
Quant au bilan de l'incendie, les flammes de l'entrepôt se sont propagées dans le bâtiment administratif voisin par les gaines d'aération mais sans faire de gros dégâts sur la structure. Aucune victime n'est à déplorer.
En vidéo, l'interview d'Emilien Timmerman, chef de colonne responsable des opérations de sécurisation et des images du lieu du sinistre. ...
Vidéo publiée le : 18/03/2019 à 11:10:00
Lien vers l'article de Maritima.info :
http://www.maritima.info/depeches/faits-divers/port-de-bouc/58640/risques-chimiques-plus-d-inquietude-que-de-mal-a-port-de-bouc.html
Aidé par un fort mistral, les pompiers de Martigues, Port-de-Bouc et Saint-Mitre (une dizaine étaient encore présents en cette matinée contre une vingtaine cette nuit au plus fort de l'incendie), ont réduit le périmètre de sécurité au fur et à mesure de l'affaiblissement des émanations. Selon le capitaine Timmerman, responsable des opérations de secours auprès des pompiers, on est désormais loin de valeurs toxicologiques inquiétantes.
Une entreprise doit traiter les égouts suite aux écoulements des eaux d'incendie et une autre société spécialisée doit venir récupérer les produits chimiques. Deux membres de la police scientifique, avec leurs tenues blanches caractéristiques, étaient également sur place pour déterminer la nature accidentelle ou non de l'incendie.
Quant au bilan de l'incendie, les flammes de l'entrepôt se sont propagées dans le bâtiment administratif voisin par les gaines d'aération mais sans faire de gros dégâts sur la structure. Aucune victime n'est à déplorer.
En vidéo, l'interview d'Emilien Timmerman, chef de colonne responsable des opérations de sécurisation et des images du lieu du sinistre. ...
Vidéo publiée le : 18/03/2019 à 11:10:00
Lien vers l'article de Maritima.info :
http://www.maritima.info/depeches/faits-divers/port-de-bouc/58640/risques-chimiques-plus-d-inquietude-que-de-mal-a-port-de-bouc.html
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