Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la voie de Tours depuis Paris, Tour Saint-Jacques.
34ème étape de Moustey à Labouheyre le 8 septembre 2017 départ à 10h00 arrivée à 17h40 – 26 Km, 7h40 de marche pause comprise.
Département Landes en Région Nouvelle-Aquitaine et Aquitaine.
Nous allions attaquer une énième étape landaise qui nous rapproche un peu plus de la sortie de ce département. Avec ses routes tracées par l’homme pour parer au plus vite, cernées de par et d’autres des centaines de pins alignés, baignant dans les fougères, et l’odeur du bois coupés. Eloïse et moi partions comme tous les matins avec la même energie, la même envie. Nous nous étions habitués au climat en dent de scie, au ciel aussi vaste et bas que cette route empruntée, sans relief. Le noir du bitume et le gris du ciel se confondant et rendant le paysage un peu plus chaotique.
Il nous fallait rivaliser d’imagination pour rendre cette partie un peu plus poétique dans cette monotonie. Le monde nous appartenait, j’appréciais toujours de marcher au milieu de la route, Eloïse pouvant se trouver à un kilomètre de distance comme à mes cotés. Ce désert, ce silence, ce décor m’apportait cette sérénité tant recherchée, la sensation d’une totale liberté et un apaisement que le chemin aura fait peser dans sa balance, entre le poids d’une vie ou l’histoire de sa vie.
À mi-parcours, alors que nous nous apprétions à faire quelques courses dans une boulangerie de Pissos, nous avons fait la connaissance de Claude, le Curé du village. Dynamique, jouissant d’une notoriété ayant encore son importance dans ces villages reculés, préchant la bonne parole tout comme l’instituteur l’était aussi à nous montrer l’exemple. Dès notre rencontre, il nous sommait de passer chez lui, en face au pied de l’église, prendre l’apéritif, se transformant en déjeuner. Ces deux heures passées avec Claude, nous ont remis d’aplomb pour le reste de la journée. Nous avons contribué à la préparation du déjeuner, avec un Claude nous narrant ses histoires, riches de rencontres et de partages comme nous nous apprétions à les vivre.
Au menu nous avions salade en entrée, frites fraîches et Lapin en plat du jour, fromage, glace et café en desserts. Je n’avais jamais mangé de lapin de ma vie, ne sachant même pas qu’elle goût cela pouvait avoir, mais peu importe, devant une telle hospitalité comme je les savoure tant, je ne pouvais pas, je ne voulais pas apporter une fausse note à notre rencontre…
Ultreïa.
Toutes les images, vidéos et montages ont été effectués à partir d’un Iphone 6S+ IMovie pendant le Camino, entre août, septembre, octobre 2017 et publié sur https://m.facebook.com/nawac7alilapointe, l’année dernière dans sa totalité.
https://m.youtube.com/user/Nawac7
http://www.dailymotion.com/Nawac7
https://m.facebook.com/nawac7alilapointe
https://mobile.twitter.com/nawac7
https://www.instagram.com/nawac7
#SaintJacquesdeCompostelle #Compostelle #VoiedeTours #ViaTuronensis #Camino #Siantago #SantiagodeCompostel
34ème étape de Moustey à Labouheyre le 8 septembre 2017 départ à 10h00 arrivée à 17h40 – 26 Km, 7h40 de marche pause comprise.
Département Landes en Région Nouvelle-Aquitaine et Aquitaine.
Nous allions attaquer une énième étape landaise qui nous rapproche un peu plus de la sortie de ce département. Avec ses routes tracées par l’homme pour parer au plus vite, cernées de par et d’autres des centaines de pins alignés, baignant dans les fougères, et l’odeur du bois coupés. Eloïse et moi partions comme tous les matins avec la même energie, la même envie. Nous nous étions habitués au climat en dent de scie, au ciel aussi vaste et bas que cette route empruntée, sans relief. Le noir du bitume et le gris du ciel se confondant et rendant le paysage un peu plus chaotique.
Il nous fallait rivaliser d’imagination pour rendre cette partie un peu plus poétique dans cette monotonie. Le monde nous appartenait, j’appréciais toujours de marcher au milieu de la route, Eloïse pouvant se trouver à un kilomètre de distance comme à mes cotés. Ce désert, ce silence, ce décor m’apportait cette sérénité tant recherchée, la sensation d’une totale liberté et un apaisement que le chemin aura fait peser dans sa balance, entre le poids d’une vie ou l’histoire de sa vie.
À mi-parcours, alors que nous nous apprétions à faire quelques courses dans une boulangerie de Pissos, nous avons fait la connaissance de Claude, le Curé du village. Dynamique, jouissant d’une notoriété ayant encore son importance dans ces villages reculés, préchant la bonne parole tout comme l’instituteur l’était aussi à nous montrer l’exemple. Dès notre rencontre, il nous sommait de passer chez lui, en face au pied de l’église, prendre l’apéritif, se transformant en déjeuner. Ces deux heures passées avec Claude, nous ont remis d’aplomb pour le reste de la journée. Nous avons contribué à la préparation du déjeuner, avec un Claude nous narrant ses histoires, riches de rencontres et de partages comme nous nous apprétions à les vivre.
Au menu nous avions salade en entrée, frites fraîches et Lapin en plat du jour, fromage, glace et café en desserts. Je n’avais jamais mangé de lapin de ma vie, ne sachant même pas qu’elle goût cela pouvait avoir, mais peu importe, devant une telle hospitalité comme je les savoure tant, je ne pouvais pas, je ne voulais pas apporter une fausse note à notre rencontre…
Ultreïa.
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