"On est devant un constat d'échec", affirme le vice-président de la FCPE Hervé-Jean Le Niger auprès de franceinfo. Au lendemain de son lancement, Parcoursup est loin de faire l'unanimité. Ils sont plus de 800 000 lycéens à avoir formulé des voeux sur la plateforme, parmi lesquels plus de 400 000 ayant reçu au moins un "oui ", malgré quelques bugs de connection, rapporte Europe 1. 350 000 sont donc en "attente" ou refusés. Près de 30 000 candidats n'ayant fait que des demandes de filières sélectives se sont heurtés à un refus. L'ancêtre de Parcoursup APB (Admission Post Bac) n'avait laissé que 140 000 lycéens sur le carreau, mais les deux plateformes ne seraient pas comparables. "C’est un système qui est dynamique. Donc ce n'est pas un système qui est comparable (avec APB), parce que ce n’est pas un système où la décision est prise par une machine", indique la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal qui précise que 66 000 places se sont libérées dès le premier soir, qu'il faut attendre 10 jours avant de juger, lors de la clôture de la première vague de réponses. Un système évolutif auquel il faudrait encore laisser sa chance, car logiquement des places devraient rapidement se libérer à chaque fois que quelqu'un accepte une place. Pour tenter de déminer le terrain, le gouvernement avait rendu public l'algorithme de Parcoursup, rappelle Europe 1. Problème, la réponse définitive dépend de l'algorithme des universités, qui, lui, reste la plupart du temps secret. La bête noire des opposants à la sélection à l'entrée des universités. La ministre appelle à la patience quand d'autres responsables politiques comme Benoît Hamon conseillent aux étudiants de demander des comptes au gouvernement.
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