Comptes de campagne : Fillon ne sera pas remboursé de l’argent issu de la primaire.
- il y a 6 ans
Le candidat des Républicains ne percevra « que » 2,07 millions d’euros de remboursement de frais de campagne présidentielle sur 13,79 millions de dépenses déclarées. Les dix millions d’euros versés par la Haute autorité de la primaire de la droite n’ont, effet, pas vocation à être remboursés car il s’agit d’un don et non d’un prêt. Ce qui ne va pas arranger les finances du parti Les Républicains, où l’on assure néanmoins que ce dénouement était prévu.
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements publics (CNCCFP) a rendu ses conclusions ce mardi 13 février. Les comptes de tous les candidats à la présidentielle 2017 ont été validés. Mais tous les remboursements ne sont pas forcément à la hauteur des sommes investies.
François Fillon ne percevra ainsi « que » 2,07 millions d’euros de frais de campagne présidentielle sur 13,79 millions de dépenses déclarées. Sur l’argent qui a payé sa campagne, 10 millions d’euros versés par la Haute autorité de la primaire, après son succès face à Alain Juppé, n’ont, en effet, pas vocation à être remboursés car il s’agit d’un don et non d’un prêt. Une règle ténue mais qui coûte quelque 8 millions d’euros dans le cas du Sarthois.
« Nous avons été transparents, rigoureux et honnêtes », dit Fasquelle
« Il n’y a aucun rebondissement, c’est prévu comme cela depuis trois ans », démine Vincent Chriqui, ancien directeur de campagne de François Fillon. « Il était prévu dès l’origine que les recettes issues de la primaire financeraient la campagne du candidat ». « Conformément à la charte de la primaire, il était prévu que cet argent ne soit pas versé au parti politique mais directement à la campagne » du candidat, poursuit-il.
La charte de la primaire avait été élaborée avec des représentants de tous les candidats. « Nous avons été transparents, rigoureux et honnêtes. Qu’on nous le reproche aujourd’hui, c’est un comble », explique de son côté le trésorier des Républicains, Daniel Fasquelle. « Les choses ont été dites clairement depuis le départ, écrites, votées. On a appliqué ce qu’on a dit, c’est-à-dire que l’argent de la primaire a été versé au compte du candidat. C’est un don non-remboursable ». « La primaire n’a jamais été organisée pour renflouer ni Les Républicains ni quelque parti que ce soit », insiste le député du Pas-de-Calais.
« Tout le monde trouvait la formule parfaitement normale et légitime »
Contrairement au Parti socialiste, qui a lui aussi organisé une primaire, à droite « le choix qui avait été fait à l’époque, c’était celui de l’autonomie financière de la Haute autorité ». « Tout le monde trouvait la formule parfaitement normale et légitime à l’époque », ajoute son ex-présidente, Anne Levade.
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements publics (CNCCFP) a rendu ses conclusions ce mardi 13 février. Les comptes de tous les candidats à la présidentielle 2017 ont été validés. Mais tous les remboursements ne sont pas forcément à la hauteur des sommes investies.
François Fillon ne percevra ainsi « que » 2,07 millions d’euros de frais de campagne présidentielle sur 13,79 millions de dépenses déclarées. Sur l’argent qui a payé sa campagne, 10 millions d’euros versés par la Haute autorité de la primaire, après son succès face à Alain Juppé, n’ont, en effet, pas vocation à être remboursés car il s’agit d’un don et non d’un prêt. Une règle ténue mais qui coûte quelque 8 millions d’euros dans le cas du Sarthois.
« Nous avons été transparents, rigoureux et honnêtes », dit Fasquelle
« Il n’y a aucun rebondissement, c’est prévu comme cela depuis trois ans », démine Vincent Chriqui, ancien directeur de campagne de François Fillon. « Il était prévu dès l’origine que les recettes issues de la primaire financeraient la campagne du candidat ». « Conformément à la charte de la primaire, il était prévu que cet argent ne soit pas versé au parti politique mais directement à la campagne » du candidat, poursuit-il.
La charte de la primaire avait été élaborée avec des représentants de tous les candidats. « Nous avons été transparents, rigoureux et honnêtes. Qu’on nous le reproche aujourd’hui, c’est un comble », explique de son côté le trésorier des Républicains, Daniel Fasquelle. « Les choses ont été dites clairement depuis le départ, écrites, votées. On a appliqué ce qu’on a dit, c’est-à-dire que l’argent de la primaire a été versé au compte du candidat. C’est un don non-remboursable ». « La primaire n’a jamais été organisée pour renflouer ni Les Républicains ni quelque parti que ce soit », insiste le député du Pas-de-Calais.
« Tout le monde trouvait la formule parfaitement normale et légitime »
Contrairement au Parti socialiste, qui a lui aussi organisé une primaire, à droite « le choix qui avait été fait à l’époque, c’était celui de l’autonomie financière de la Haute autorité ». « Tout le monde trouvait la formule parfaitement normale et légitime à l’époque », ajoute son ex-présidente, Anne Levade.