Alain Minc publie Une humble cavalcade dans le monde de demain aux éditions Grasset. Dans son essai, l’économiste parle de la montée du populisme, de celle des inégalités ou encore d’un sentiment de fin du monde bipolaire.
Sur la montée du populisme, Alain Minc précise dans son ouvrage que celui-ci ne concerne plus l’extrême-droite mais se rapproche d’un populisme de refus du système. « C’est l’effet de la crise. Au fond, le mécanisme de bonheur social sur lequel on a fonctionné (…) a été cassé ces vingt dernières années », estime l’essayiste. « L’immense classe moyenne s’est émiettée, le train s’est allongé », déclare-t-il faisant référence aux premiers et aux derniers de cordée. « On ne vit que les conséquences politiques d’un immense phénomène sociologique et économique ».
Dans son essai, Alain Minc propose un « populisme mainstream ». « C’est ce que nous avons vécu en France », explique l’économiste qui ajoute que « ce n’est pas le phénomène Macron ». « Ce sont des mouvements, En marche en est aussi l’expression, qui reprennent les techniques du populisme (…) tout en étant au service d’idées mainstream », continue-t-il. Ces partis sont, selon lui, « très pro-européens, très économie sociale de marché, très défenseurs de notre modèle ». « C’est un populisme de centre-droit », ajoute Alain Minc. « Ils sont plus modernisateurs que des populismes classiques. Le populisme mainstream ouvre une perspective politique compatible avec le monde tel qu’il est », estime l’écrivain.
Sur la montée des inégalités, Alain Minc juge que « l’on se focalise sur les inégalités économiques ». « Alors qu’en parallèle, les inégalités culturelles, éducatives et psychologiques, on ne s’en préoccupe pas », regrette l’économiste. « Le sentiment d’exclusion est plus psychologique que réel et par conséquent, il est plus difficile à combattre », estime Alain Minc.
Sur la montée du populisme, Alain Minc précise dans son ouvrage que celui-ci ne concerne plus l’extrême-droite mais se rapproche d’un populisme de refus du système. « C’est l’effet de la crise. Au fond, le mécanisme de bonheur social sur lequel on a fonctionné (…) a été cassé ces vingt dernières années », estime l’essayiste. « L’immense classe moyenne s’est émiettée, le train s’est allongé », déclare-t-il faisant référence aux premiers et aux derniers de cordée. « On ne vit que les conséquences politiques d’un immense phénomène sociologique et économique ».
Dans son essai, Alain Minc propose un « populisme mainstream ». « C’est ce que nous avons vécu en France », explique l’économiste qui ajoute que « ce n’est pas le phénomène Macron ». « Ce sont des mouvements, En marche en est aussi l’expression, qui reprennent les techniques du populisme (…) tout en étant au service d’idées mainstream », continue-t-il. Ces partis sont, selon lui, « très pro-européens, très économie sociale de marché, très défenseurs de notre modèle ». « C’est un populisme de centre-droit », ajoute Alain Minc. « Ils sont plus modernisateurs que des populismes classiques. Le populisme mainstream ouvre une perspective politique compatible avec le monde tel qu’il est », estime l’écrivain.
Sur la montée des inégalités, Alain Minc juge que « l’on se focalise sur les inégalités économiques ». « Alors qu’en parallèle, les inégalités culturelles, éducatives et psychologiques, on ne s’en préoccupe pas », regrette l’économiste. « Le sentiment d’exclusion est plus psychologique que réel et par conséquent, il est plus difficile à combattre », estime Alain Minc.
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