La Ville en héritage : Des secteurs sauvegardés aux sites patrimoniaux remarquables
Mercredi 29 novembre 2017
Avec la loi du 4 août 1962 sur les Secteurs Sauvegardés, le Ministre André Malraux a voulu sauver les centres urbains historiques de la dégradation et de la destruction, alors que la rénovation urbaine radicale des années 60-70 prenait son essor. André Malraux voulait protéger et requalifier ces quartiers, permettre leur adaptation à la vie moderne, grâce à un outil de planification et d’intervention, le Plan de sauvegarde et de mise en valeur.
Depuis 55 ans, les Plans de sauvegarde des « secteurs Loi Malraux » ont permis d’introduire la culture dans la planification et l'élaboration des projets, par la connaissance fine des lieux, des ensembles historiques. Cette approche des centres historiques regagne en intérêt dans le monde. Nombre de métropoles étudient comment un Secteur sauvegardé peut devenir le lieu d’échange des acteurs de la ville et des problématiques, promouvoir la qualité urbaine dans tous ses aspects, culturels, sociaux, économiques, environnementaux.
La loi Liberté de la création, architecture et patrimoine, dite loi LCAP, promulguée en juillet 2016, met fin aux Secteurs Sauvegardés au profit des nouveaux Sites patrimoniaux remarquables. Le Plan de sauvegarde et de mise en valeur devient l'outil de gestion majeur de ces sites, avec le nouveau Plan de valorisation de l'architecture et du patrimoine.
Le colloque veut étudier la transition qui s’amorce : esquisser un bilan des Secteurs Sauvegardés, inscrire la nouvelle problématique des Sites patrimoniaux remarquables dans une réalité urbaine qui a profondément évolué. Elus, représentants d’associations, architectes et urbanistes, universitaires, juristes… partageront leurs réflexions :
Alors que le Secteur sauvegardé fut une alternative à l’idéologie de la table rase, comment les nouveaux instruments vont-ils jouer leur partie dans les processus de métropolisation ?
Quelles évolutions souhaiter, au regard des préoccupations des habitants, culturelles, sociales et sociétales, écologiques ?
Quelles nouvelles ambitions pour les Plans de sauvegarde et de mise en valeur ? Quelle relation avec les Plans d'urbanisme et les Plans de valorisation de l'architecture et du patrimoine ?
Pourquoi réserver cette approche culturelle aux seuls quartiers bénéficiant d'un Plan de sauvegarde ou de valorisation ?
Et si l’on inscrivait un volet culturel dans tout document d'urbanisme pour enrichir leur aménagement et contribuer, selon la formule de Wang Shu, à « civiliser la modernité par la culture » ?
Partie 3 : MISE EN PERSPECTIVE
Quelles orientations donner aux Plan de sauvegarde dans les Sites patrimoniaux remarquables ? Quelles réflexions, méthodes et propositions se dégagent des projets expérimentaux de planification urbaine expérimentaux mis à l'étude dans les écoles d’architecture et dans les unités territoriales des DRAC ?
Mercredi 29 novembre 2017
Avec la loi du 4 août 1962 sur les Secteurs Sauvegardés, le Ministre André Malraux a voulu sauver les centres urbains historiques de la dégradation et de la destruction, alors que la rénovation urbaine radicale des années 60-70 prenait son essor. André Malraux voulait protéger et requalifier ces quartiers, permettre leur adaptation à la vie moderne, grâce à un outil de planification et d’intervention, le Plan de sauvegarde et de mise en valeur.
Depuis 55 ans, les Plans de sauvegarde des « secteurs Loi Malraux » ont permis d’introduire la culture dans la planification et l'élaboration des projets, par la connaissance fine des lieux, des ensembles historiques. Cette approche des centres historiques regagne en intérêt dans le monde. Nombre de métropoles étudient comment un Secteur sauvegardé peut devenir le lieu d’échange des acteurs de la ville et des problématiques, promouvoir la qualité urbaine dans tous ses aspects, culturels, sociaux, économiques, environnementaux.
La loi Liberté de la création, architecture et patrimoine, dite loi LCAP, promulguée en juillet 2016, met fin aux Secteurs Sauvegardés au profit des nouveaux Sites patrimoniaux remarquables. Le Plan de sauvegarde et de mise en valeur devient l'outil de gestion majeur de ces sites, avec le nouveau Plan de valorisation de l'architecture et du patrimoine.
Le colloque veut étudier la transition qui s’amorce : esquisser un bilan des Secteurs Sauvegardés, inscrire la nouvelle problématique des Sites patrimoniaux remarquables dans une réalité urbaine qui a profondément évolué. Elus, représentants d’associations, architectes et urbanistes, universitaires, juristes… partageront leurs réflexions :
Alors que le Secteur sauvegardé fut une alternative à l’idéologie de la table rase, comment les nouveaux instruments vont-ils jouer leur partie dans les processus de métropolisation ?
Quelles évolutions souhaiter, au regard des préoccupations des habitants, culturelles, sociales et sociétales, écologiques ?
Quelles nouvelles ambitions pour les Plans de sauvegarde et de mise en valeur ? Quelle relation avec les Plans d'urbanisme et les Plans de valorisation de l'architecture et du patrimoine ?
Pourquoi réserver cette approche culturelle aux seuls quartiers bénéficiant d'un Plan de sauvegarde ou de valorisation ?
Et si l’on inscrivait un volet culturel dans tout document d'urbanisme pour enrichir leur aménagement et contribuer, selon la formule de Wang Shu, à « civiliser la modernité par la culture » ?
Partie 3 : MISE EN PERSPECTIVE
Quelles orientations donner aux Plan de sauvegarde dans les Sites patrimoniaux remarquables ? Quelles réflexions, méthodes et propositions se dégagent des projets expérimentaux de planification urbaine expérimentaux mis à l'étude dans les écoles d’architecture et dans les unités territoriales des DRAC ?
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