• il y a 7 ans
Convoqué par la justice, l’ex-président catalan ne compte pas rentrer en Espagne. Depuis lundi, Carles Puigdemont s’est installé dans la capitale européenne. Il a notamment indiqué qu’il entendait rester sur place dans l’attente d’obtenir des garanties d’un procès impartial.

Installé à Bruxelles, Puigdemont risque d‘être arrêté préventivement s’il se rend à son audience en Espagne https://t.co/jCYEePVVyN— RTBF info (@RTBFinfo) 1 novembre 2017


Mardi, juste après la conférence de presse de Carles Puigdemont, le représentant du gouvernement espagnol en Catalogne a réagi.

Enric Milllo : “La seule chose qui vaille d‘être mentionnée après cette conférence de presse est qu’il a reconnu que le 21 décembre prochain aura lieu un scrutin régional, démocratique, et légal en Catalogne.”

Si Carles Puigdemont a choisi de rester à Bruxelles, mardi soir, son ex-ministre de l’Intérieur Joaquim Forns a préféré rentrer à Barcelone (ainsi que plusieurs autres ministres). A son arrivée à l’aéroport, il a été pris à partie par des anti-indépendantistes qui l’ont copieusement insulté.

Tous les membres du gouvernement catalans sont appelés à comparaître jeudi matin devant un tribunal à Madrid en vue de leur inculpation pour rébellion et sédition.

Le défilé pour l’UNION Catalogne-Espagne. Dessin dans Le Monde de ce lundi 30 octobre. pic.twitter.com/nR2fKVj7MF— PLANTU (@plantu) 30 octobre 2017


Quant à la présidente du Parlement catalan elle a été convoquée avec cinq de ses collègues devant la Cour suprême espagnole, une instance compétente pour juger les députés.
Tous risquent de quinze à trente ans de prison pour avoir soutenu et organisé la déclaration d’indépendance de la Catalogne.

Avec Agences

Category

🗞
News

Recommandations