Joseph Frank Keaton Junior (dit Buster Keaton) est né le 4 octobre 1895 à Piqua (Kansas).
Il débute au cinéma en 1917, comme acteur, dans "The Butcher Boy", un court-métrage réalisé par Roscoe Arbuckle.
Après une quinzaine films courts au service de ce dernier, il réalise (et interprète) "One Week", son premier court-métrage en 1920.
Suivront, jusqu’en 1922, 16 autres courts-métrages qu’il interprète et réalise avec succès.
En 1920, il est vedette de son premier long-métrage comme acteur : "The Saphead", mis-en-scène par Herbert Blaché.
En 1923, il interprète, réalise et produit son premier long-métrage : "The Three Ages".
Puis, jusqu’en 1929, il enchaîne 11 nouveaux longs-métrages muets qui, tous, sont devenus aujourd’hui des classiques.
Certains sont considérés comme des chefs d’œuvre du cinéma : "Sherlock Jr." (1924), "The Navigator" (1924), "Seven Chances" (1925), "The General" (1926), "The Cameraman" (1928).
Près d’un siècle plus tard, l’art cinématographique de Buster Keaton est plus que jamais inégalé.
"Les Douze glorieuse de Buster Keaton" propose de découvrir, par ordre chronologique de tournage, les douze longs-métrages muets interprétés et réalisés, dans les années 1920, par Buster Keaton.
Chaque film a été réduit de 25 fois sa durée et compressé à la manière des compressions d’objets créés par les artistes plasticiens Arman et César.
Dans "Les Douze glorieuses de Buster Keaton", il ne manque pas un seul plan de ces douze pépites cinématographiques.
Liste des 12 longs-métrages muets produits, réalisés et interprétés par Buster Keaton :
-"The Three Ages" (1923)
-"Our Hospitality" (1923)
-"Sherlock, Jr." (1924)
-"The Navigator" (1924)
-"Seven Chances" (1925)
-"Go West" (1925)
-"Battling Butler" (1926)
-"The General" (1926)
-"College" (1927)
-"Steamboat Bill Jr." (1928)
-"The Cameraman" (1928)
-"Spite Marriage" (1929)
Dans la série des "Compressions", initiée en 1995, Gérard Courant ne s’intéresse plus à l’artiste mais à l’œuvre, qui devient un objet et un signe culturel au même titre que les produits de la société de consommation compressés par les Nouveaux Réalistes. Avec le sentiment d’appartenir à une cinéphilie en train de disparaître, qui a découvert le cinéma dans les années 1960 avant que ne déferle le flot d’images et de médias, quand il était encore possible d’en avoir une vision synthétique, il entend revisiter les classiques sous forme de digests, condensés, réduits, mais sans qu’il ne manque un seul plan.
Commencée en 1965 par "Alphaville" de Jean-Luc Godard, créé trente ans plus tôt, la série des "Compressions" se poursuit. (…) En isolant et en montrant bout à bout une image par seconde de film, Gérard Courant livre une compression de procédé rationnel et systématique, à contre-courant de la perception subjective du film par le spectateur, de « l’expérience esthétique ». La réduction (…) éloigne l’œuvre de la forme sous laquelle elle persiste dans les mémoires individuelle et collective, qui tendent à isoler quelques images iconiques comme autant de vignettes métonymiques (…) et à dilater la durée de certains passages pour en condenser d’autres. Mettant en évidence la structure de l’œuvre initiale, la compression, dépouillée de tout affect, la donne à voir autrement.
Judith Revault d’Allonnes, catalogue "Chefs-d’œuvre ?", Centre Pompidou-Metz, mai 2010.
Il débute au cinéma en 1917, comme acteur, dans "The Butcher Boy", un court-métrage réalisé par Roscoe Arbuckle.
Après une quinzaine films courts au service de ce dernier, il réalise (et interprète) "One Week", son premier court-métrage en 1920.
Suivront, jusqu’en 1922, 16 autres courts-métrages qu’il interprète et réalise avec succès.
En 1920, il est vedette de son premier long-métrage comme acteur : "The Saphead", mis-en-scène par Herbert Blaché.
En 1923, il interprète, réalise et produit son premier long-métrage : "The Three Ages".
Puis, jusqu’en 1929, il enchaîne 11 nouveaux longs-métrages muets qui, tous, sont devenus aujourd’hui des classiques.
Certains sont considérés comme des chefs d’œuvre du cinéma : "Sherlock Jr." (1924), "The Navigator" (1924), "Seven Chances" (1925), "The General" (1926), "The Cameraman" (1928).
Près d’un siècle plus tard, l’art cinématographique de Buster Keaton est plus que jamais inégalé.
"Les Douze glorieuse de Buster Keaton" propose de découvrir, par ordre chronologique de tournage, les douze longs-métrages muets interprétés et réalisés, dans les années 1920, par Buster Keaton.
Chaque film a été réduit de 25 fois sa durée et compressé à la manière des compressions d’objets créés par les artistes plasticiens Arman et César.
Dans "Les Douze glorieuses de Buster Keaton", il ne manque pas un seul plan de ces douze pépites cinématographiques.
Liste des 12 longs-métrages muets produits, réalisés et interprétés par Buster Keaton :
-"The Three Ages" (1923)
-"Our Hospitality" (1923)
-"Sherlock, Jr." (1924)
-"The Navigator" (1924)
-"Seven Chances" (1925)
-"Go West" (1925)
-"Battling Butler" (1926)
-"The General" (1926)
-"College" (1927)
-"Steamboat Bill Jr." (1928)
-"The Cameraman" (1928)
-"Spite Marriage" (1929)
Dans la série des "Compressions", initiée en 1995, Gérard Courant ne s’intéresse plus à l’artiste mais à l’œuvre, qui devient un objet et un signe culturel au même titre que les produits de la société de consommation compressés par les Nouveaux Réalistes. Avec le sentiment d’appartenir à une cinéphilie en train de disparaître, qui a découvert le cinéma dans les années 1960 avant que ne déferle le flot d’images et de médias, quand il était encore possible d’en avoir une vision synthétique, il entend revisiter les classiques sous forme de digests, condensés, réduits, mais sans qu’il ne manque un seul plan.
Commencée en 1965 par "Alphaville" de Jean-Luc Godard, créé trente ans plus tôt, la série des "Compressions" se poursuit. (…) En isolant et en montrant bout à bout une image par seconde de film, Gérard Courant livre une compression de procédé rationnel et systématique, à contre-courant de la perception subjective du film par le spectateur, de « l’expérience esthétique ». La réduction (…) éloigne l’œuvre de la forme sous laquelle elle persiste dans les mémoires individuelle et collective, qui tendent à isoler quelques images iconiques comme autant de vignettes métonymiques (…) et à dilater la durée de certains passages pour en condenser d’autres. Mettant en évidence la structure de l’œuvre initiale, la compression, dépouillée de tout affect, la donne à voir autrement.
Judith Revault d’Allonnes, catalogue "Chefs-d’œuvre ?", Centre Pompidou-Metz, mai 2010.
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