• il y a 7 ans
Sur la plage de Phalère, dans la banlieue d’Athènes, le littoral est souillé. Comme dans plusieurs autres localités proches de la capitale grecque, des galettes de mazout sont chariées par les vagues depuis le naufrage d’un petit pétrolier dans la nuit de dimanche près de l‘île de Salamine.

“Il faudra au moins deux ans pour ça disparaisse, je ne veux pas exagérer, ce sera deux ans minimum, se lamente un résident de Phalère. Et même si le pétrole quitte la surface de l’eau, une partie va aller au fond de l’eau et imprégner le sable. On marchera dessus et on s’en mettra plein les pieds.”

La navire contenait 2.500 tonnes de mazout et de carburant. Pour les organisations de défense de l’environnement, les autorités ont été beaucoup trop lentes à réagir, laissant les nappes se répandre sur des dizaines de kilomètres. Mais le secrétaire général du ministère de la Marine marchande estime, lui, que tout a été fait dans les temps.

“Le propriétaire du bateau a fait appel à des équipages pour nettoyer la zone très rapidement, dans les quatre heures qui ont suivi, déclare Dionyssis Kalamatianos. L’opération est suffisante et efficace.”

Des assurances qui ont du mal à convaincre. Pour les ONG, la faune et la flore marine du secteur seront durablement affectés. Le capitaine du bateau et son second, seuls à bord au moment du naufrage, sont poursuivis pour négligence.

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