C’est ici que s’achève le rêve d’Europe pour des milliers de migrants dans une prison de Tripoli. Les autorités ont accepté d’ouvrir les portes de celle-ci. Les conditions de détention y sont considérées comme plutôt meilleures qu’ailleurs. Et pourtant elles restent très précaires.
Certains des détenus sont là depuis plus d’un an. Parfois la résignation l’emporte, comme pour cet homme originaire du Ghana.
“Maintenant j’abandonne. Je veux retourner dans mon pays pour avoir une vie meilleure”, dit Memba Baija, originaire du Ghana.
Ravagée par une crise politico-économique, la Libye a bien du mal à gérer l’afflux de migrants. Ici, la nourriture se fait rare.
“La Libye est une victime comme les migrants. Ce sont des victimes et nous aussi, on est juste un point de passage”, déplore le directeur du centre Anas Al-Azadi.
Les gardes-côtes libyens interceptent chaque jour des embarcations. Les migrants ont souvent travaillé plusieurs mois voire plusieurs années pour payer les passeurs.
Ramsui Capra vient de la Sierra Leone : “Nous étions deux frères, et maintenant je suis seul. J’ai perdu mon frère pendant ce voyage. Je ne sais pas pour les autres, mais pour moi, il n’y a pas d’autre issue. Laissez-les m’emmener. Je veux voir ma mère”.
Les gardes-côtes affirment avoir arrêté 500 migrants en mer ces trois derniers jours. Beaucoup d’autres ont poursuivi leur route sur des bateaux de fortune. Objectif : sortir des eaux libyennes et croiser la route d’un bateau de secours.
Certains des détenus sont là depuis plus d’un an. Parfois la résignation l’emporte, comme pour cet homme originaire du Ghana.
“Maintenant j’abandonne. Je veux retourner dans mon pays pour avoir une vie meilleure”, dit Memba Baija, originaire du Ghana.
Ravagée par une crise politico-économique, la Libye a bien du mal à gérer l’afflux de migrants. Ici, la nourriture se fait rare.
“La Libye est une victime comme les migrants. Ce sont des victimes et nous aussi, on est juste un point de passage”, déplore le directeur du centre Anas Al-Azadi.
Les gardes-côtes libyens interceptent chaque jour des embarcations. Les migrants ont souvent travaillé plusieurs mois voire plusieurs années pour payer les passeurs.
Ramsui Capra vient de la Sierra Leone : “Nous étions deux frères, et maintenant je suis seul. J’ai perdu mon frère pendant ce voyage. Je ne sais pas pour les autres, mais pour moi, il n’y a pas d’autre issue. Laissez-les m’emmener. Je veux voir ma mère”.
Les gardes-côtes affirment avoir arrêté 500 migrants en mer ces trois derniers jours. Beaucoup d’autres ont poursuivi leur route sur des bateaux de fortune. Objectif : sortir des eaux libyennes et croiser la route d’un bateau de secours.
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