Le Groupe Doux face à la concurrence brésilienne

La concurrence brésilienne inquiète l'abattoir châteaulinois du volailler Doux. Selon le journal Ouest France, l’entreprise du groupe Doux tourne au ralenti depuis plusieurs mois à cause de la grippe aviaire, mais souffre aussi de concurrence avec le Brésil. Depuis le mois d'avril dernier, la quantité de poulets par jour sur le site de Lospars est passée de 500 000 à 340 000 et l'équipe de nuit ne travaille plus. Cet abattoir qui commercialise la quasi-totalité de sa production à l’export livre trois quarts des poulets en Arabie Saoudite. Mais le pays a dernièrement ouvert à un sérieux concurrent, le Brésil, qui vend ses volailles à un prix bien inférieur. Si l’usine châteaulinoise a de quoi s’inquiéter et dont les pertes sont estimés à 30 millions d’euros, la maison mère de Doux garde espoir. Christophe Courroucé, responsable du pôle volaille a déclaré à Ouest France : « La guerre à laquelle se livre le Brésil va évoluer. La demande de qualité va croissante sur le marché mondial. Dans ce contexte, nous avons notre carte à jouer. » Le site français veut donc miser sur la qualité avec des poulets certifiés sans OGM pour marquer la différence avec son concurrent.