Rita Henkinet s'exprime avant son procès
Pour en savoir plus : http://www.michelbouffioux.be/2016/02/rita-henkinet-s-exprime-avant-son-proces.html
Le 22 février 2016, Rita Henkinet comparaissait devant la cour d’assises de Liège pour le meurtre de ses deux enfants handicapés. A quelques jours de ce procès, elle s'exprime. Les vies d’Audrey (26 ans) et Arnaud (24 ans) étaient handicapées par une infirmité motrice cérébrale, cause de souffrances psychologiques et physiques. Le 2 mars 2013, cette infirmière a mis fin à leurs jours. Elle a ensuite absorbé des barbituriques pour mourir avec ses enfants. In extremis, elle a survécu. Dans cet entretien, elle évoque un geste posé par « amour », un « devoir d’assistance ». «Je suis en paix parce que j’ai répondu à leurs attentes en posant l’acte de les sauver de cette vie de souffrance. Si j’avais le sentiment d’avoir fait du mal, je ne serais pas ici pour vous parler. Ce n’est pas la vie que je leur ai ôtée, c’est leurs souffrances que j’ai éteintes », déclare-t-elle. « Cela ne m’empêche pas de me savoir coupable de l’acte que j’ai commis aux yeux de la loi. C’est ma responsabilité, je ne l’élude pas. Mais mon besoin de mère, cette nécessité de m’ajuster à eux a été incontournable. Nous avions vécu les uns pour les autres, les uns avec les autres, nous allions partir ensemble. Je ne me sens pas coupable aux yeux de mon cœur.»
Le 22 février 2016, Rita Henkinet comparaissait devant la cour d’assises de Liège pour le meurtre de ses deux enfants handicapés. A quelques jours de ce procès, elle s'exprime. Les vies d’Audrey (26 ans) et Arnaud (24 ans) étaient handicapées par une infirmité motrice cérébrale, cause de souffrances psychologiques et physiques. Le 2 mars 2013, cette infirmière a mis fin à leurs jours. Elle a ensuite absorbé des barbituriques pour mourir avec ses enfants. In extremis, elle a survécu. Dans cet entretien, elle évoque un geste posé par « amour », un « devoir d’assistance ». «Je suis en paix parce que j’ai répondu à leurs attentes en posant l’acte de les sauver de cette vie de souffrance. Si j’avais le sentiment d’avoir fait du mal, je ne serais pas ici pour vous parler. Ce n’est pas la vie que je leur ai ôtée, c’est leurs souffrances que j’ai éteintes », déclare-t-elle. « Cela ne m’empêche pas de me savoir coupable de l’acte que j’ai commis aux yeux de la loi. C’est ma responsabilité, je ne l’élude pas. Mais mon besoin de mère, cette nécessité de m’ajuster à eux a été incontournable. Nous avions vécu les uns pour les autres, les uns avec les autres, nous allions partir ensemble. Je ne me sens pas coupable aux yeux de mon cœur.»
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