• il y a 7 ans
Créé en 2014 par Benjamin Rosoor et Marc Bouguié, la startup bordelaise Transmitio, propose de protéger et de transmettre des informations clés d'une entreprise en cas de "séparation" : décès d'un dirigeant, vente de la société, départ ou maladie d'un associé ou d'un cadre stratégique... La Loi pour une République numérique promulguée en octobre dernier reconnait la "mort numérique" et encadrera la transmission des données et codes dès cette année. Ce qui change dans le monde professionnel autour de ce nouveau cadre légal avec Benjamin Rosoor.

Initialement créée pour répondre à un véritable problème pour les sociétés qui perdent leur dirigeant et tous les codes stratégiques qu'il possédait, la startup a du lutter contre le tabou de la mort dans le monde de l'entreprise. Elle a beaucoup oeuvré pour que la "mort numérique" soit inscrite dans La Loi pour une République numérique ce qui a fonctionné. La loi entrée en vigueur depuis octobre mais ce volet "mort numérique" notamment sera opérationnel dans les semaines à venir.

En résumé : comme pour un testament, une personne aura le droit de faire respecter sa volonté sur le devenir de ses informations personnelles publiées en ligne après son décès, auprès des fournisseurs de service en ligne ou d’un tiers de confiance. Cela vaut à titre personnel pour les codes de ses emails et réseaux sociaux par exemple mais aussi à titre professionnel lorsqu'on détient des informations ou codes clés pour une entreprise. Sans choix préalable de la répartition des données à faire, l'intégralité de celles-ci ira aux héritiers ce qui peut s'avérer compliqué voir problématique dans un cas de disparition ou "séparation" de dirigeants d'entreprise.Transmitio a pour business modèle un paiement à l'acte : 399 euros HT pour un service de protection à vie.

Explications avec Benjamin Rosoor, co-fondateur de Transmitio.

Recommandations