Depuis le début de l’offensive contre le groupe État islamique, il est le seul dirigeant occidental majeur à s‘être rendu en Irak. François Hollande s’est posé à Bagdad quelques heures avant un nouvel attentat revendiqué par Daesh. “Agir contre le terrorisme ici en Irak, c’est aussi prévenir des actes terroristes sur notre propre sol”, a martelé le président français.
“Nous n’en n’avons pas terminé avec le fléau du terrorisme”
Deux jours avant, lors de ses vœux à la Nation, il soignait aussi sa rhétorique guerrière : “Vous avez continué à vivre, travailler, à sortir, à circuler, à chérir la liberté. Vous pouvez être fiers de vous. Mais nous n’en n’avons pas terminé avec le fléau du terrorisme, il nous faudra continuer à le combattre, à l’extérieur, c’est le sens de nos opérations militaires, au Mali, en Syrie, en Irak. L’Irak, où je me rendrai après-demain pour saluer nos soldats.”
Irak, Syrie, Mali, Centrafrique…
La guerre contre le terrorisme aura été le fil rouge de ses cinq années à l‘Élysée. Hollande, un “va-t-en-guerre”? Jamais, en tout cas, dans l’Histoire de la Ve République, un président français n’avait autant engagé ses troupes dans des opérations militaires à l‘étranger. En Irak en particulier.
La France est après les Etats-Unis le plus important contributeur à la coalition internationale contre le groupe État islamique. Engagées dans le cadre de l’opération Chammal, les forces françaises fournissent un porte-avion, deux frégates, 18 rafales, six mirages, et près d’un millier d’hommes. Jusqu’ici, le pays a conduit 12 % des frappes contre l’EI, sans compter les Etats-Unis.
Des frappes lancées en septembre 2014, quelques jours après une première visite de François Hollande à Bagdad, où il rencontre son homologue irakien, Fouad Massoum, alors tout juste élu. À ce moment-là, la France dit ne pas vouloir s’engager en Syrie. Elle changera d’avis un an plus tard.
Auparavant, le président français avait déjà, au nom de la lutte anti-terroriste, engagé ses troupes au Mali. C’est l’opération Serval, lancée en janvier 2013. Puis en décembre de la même année, l’armée française interviendra en République centrafricaine. C’est l’opération Sangaris.
1.700 objectifs de l’EI détruits
Après les attentats de Charlie Hebdo, et face à une menace terroriste grandissante, Paris décide finalement en septembre 2015 de frapper aussi en Syrie. Comme en Irak, c’est l‘État islamique qui est visé. En deux ans, les forces françaises disent avoir détruit environ 1.700 objectifs des djihadistes.
“Nous n’en n’avons pas terminé avec le fléau du terrorisme”
Deux jours avant, lors de ses vœux à la Nation, il soignait aussi sa rhétorique guerrière : “Vous avez continué à vivre, travailler, à sortir, à circuler, à chérir la liberté. Vous pouvez être fiers de vous. Mais nous n’en n’avons pas terminé avec le fléau du terrorisme, il nous faudra continuer à le combattre, à l’extérieur, c’est le sens de nos opérations militaires, au Mali, en Syrie, en Irak. L’Irak, où je me rendrai après-demain pour saluer nos soldats.”
Irak, Syrie, Mali, Centrafrique…
La guerre contre le terrorisme aura été le fil rouge de ses cinq années à l‘Élysée. Hollande, un “va-t-en-guerre”? Jamais, en tout cas, dans l’Histoire de la Ve République, un président français n’avait autant engagé ses troupes dans des opérations militaires à l‘étranger. En Irak en particulier.
La France est après les Etats-Unis le plus important contributeur à la coalition internationale contre le groupe État islamique. Engagées dans le cadre de l’opération Chammal, les forces françaises fournissent un porte-avion, deux frégates, 18 rafales, six mirages, et près d’un millier d’hommes. Jusqu’ici, le pays a conduit 12 % des frappes contre l’EI, sans compter les Etats-Unis.
Des frappes lancées en septembre 2014, quelques jours après une première visite de François Hollande à Bagdad, où il rencontre son homologue irakien, Fouad Massoum, alors tout juste élu. À ce moment-là, la France dit ne pas vouloir s’engager en Syrie. Elle changera d’avis un an plus tard.
Auparavant, le président français avait déjà, au nom de la lutte anti-terroriste, engagé ses troupes au Mali. C’est l’opération Serval, lancée en janvier 2013. Puis en décembre de la même année, l’armée française interviendra en République centrafricaine. C’est l’opération Sangaris.
1.700 objectifs de l’EI détruits
Après les attentats de Charlie Hebdo, et face à une menace terroriste grandissante, Paris décide finalement en septembre 2015 de frapper aussi en Syrie. Comme en Irak, c’est l‘État islamique qui est visé. En deux ans, les forces françaises disent avoir détruit environ 1.700 objectifs des djihadistes.
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